Table des matières
Des outils et astuces pour gérer les données binaires ou textuelles sur le système sont décrits.
![]() |
Avertissement |
---|---|
Il ne faut pas accéder de manière non coordonnée en écriture à des périphériques et des fichiers à haut trafic depuis différents processus pour éviter une compétition d’accès (« race condition ». Pour l’éviter, on peut utiliser les mécanismes de verrouillage de fichier (« File locking » en utilisant flock(1). |
La sécurité des données et leur partage contrôlé présentent plusieurs aspects.
La création d’une archive des données
L’accès à un stockage distant
La duplication
Le suivi de l’historique des modifications
La facilité de partage des données
La prévention de l’accès non autorisé aux données
La détection des modifications de fichier non autorisées
Cela peut être réalisé avec certaines combinaisons d’outils.
Outils d’archivage et de compression
Outils de copie et de synchronisation
Systèmes de fichiers par le réseau
Supports d’enregistrement amovibles
L’interpréteur de commandes sécurisé
Le système d’authentification
Outils de système de contrôle de version
Outils de hachage et de chiffrement
Voici un résumé des outils d’archivage et de compression disponible sur le système Debian :
Tableau 10.1. Liste des outils d’archivage et de compression
paquet | popcon | taille | extension | commande | commentaire |
---|---|---|---|---|---|
tar
|
V:532, I:999 | 2516 |
.tar
|
tar(1) | archiveur standard (standard de fait) |
cpio
|
V:384, I:999 | 844 |
.cpio
|
cpio(1) | archiveur de style UNIX System V, utiliser avec find(1) |
binutils
|
V:364, I:738 | 18832 |
.ar
|
ar(1) | archiveur pour la création de bibliothèques statiques |
fastjar
|
V:10, I:100 | 191 |
.jar
|
fastjar(1) | archiveur pour Java (semblable à zip) |
pax
|
V:20, I:71 | 181 |
.pax
|
pax(1) |
nouvel archiveur standard POSIX, compromis entre tar et
cpio
|
gzip
|
V:862, I:999 | 235 |
.gz
|
gzip(1), zcat(1), … | utilitaire de compression GNU LZ77 (standard de fait) |
bzip2
|
V:420, I:874 | 119 |
.bz2
|
bzip2(1), bzcat(1), … | utilitaire de transformée
par tri de blocs de Burrows-Wheeler permettant un taux de
compression plus élevé que
gzip(1)
(plus lent que gzip avec une syntaxe similaire)
|
lzma
|
V:13, I:177 | 144 |
.lzma
|
lzma(1) | utilitaire de compression LZMA avec un plus haut taux de compression que gzip(1) (obsolète) |
xz-utils
|
V:249, I:916 | 472 |
.xz
|
xz(1), xzdec(1), … | utilitaire de compression XZ avec un plus haut
taux de compression que
bzip2(1)
(plus lent que gzip mais plus rapide que
bzip2 ; le remplaçant de LZMA
utilitaire de compression)
|
p7zip
|
V:10, I:90 | 986 |
.7z
|
7zr(1), p7zip(1) | archiveur de fichiers 7-Zip avec un haut taux de compression (compression LZMA) |
p7zip-full
|
V:241, I:515 | 3895 |
.7z
|
7z(1), 7za(1) | archiveur de fichiers 7-Zip avec un haut taux de compression (compression LZMA et autres) |
lzop
|
V:4, I:37 | 112 |
.lzo
|
lzop(1) | utilitaire de compression LZO avec de plus hautes
vitesses de compression et de décompression que
gzip(1)
(plus faible taux de compression que gzip avec une
syntaxe similaire)
|
zip
|
V:56, I:357 | 593 |
.zip
|
zip(1) | InfoZIP : outil d’archive et de compression DOS |
unzip
|
V:278, I:775 | 377 |
.zip
|
unzip(1) | InfoZIP : outil de désarchivage et de décompression DOS |
![]() |
Avertissement |
---|---|
Ne positionnez par la variable « |
![]() |
Note |
---|---|
L’archive
tar(1)
utilise l’extension de fichier « |
![]() |
Note |
---|---|
L’archive
tar(1)
avec compression xz utilise l’extension de fichier
« |
![]() |
Note |
---|---|
La méthode de compression habituelle des outils FOSS tels que
tar(1)
a été modifiée de la manière suivante : |
![]() |
Note |
---|---|
cp(1), scp(1) et tar(1) peuvent avoir certaines limitations pour des fichiers spéciaux. cpio(1) est plus souple. |
![]() |
Note |
---|---|
cpio(1) est conçu pour être utilisé avec find(1) et d’autres commandes et est adapté à la création de scripts de sauvegarde car la partie correspondant à la sélection de fichier du script peut être testée indépendamment. |
![]() |
Note |
---|---|
La structure interne des fichiers de données d’OpenOffice sont des fichiers
« |
Voici une liste d’outils simples de copie et de sauvegarde sur le système Debian :
Tableau 10.2. Liste des outils de copie et de synchronisation
paquet | popcon | taille | outil | fonction |
---|---|---|---|---|
coreutils
|
V:862, I:999 | 13461 | GNU cp | copier localement des fichiers et répertoires (« -a » pour récursif) |
openssh-client
|
V:550, I:995 | 2357 | scp |
copier à distance des fichiers et des répertoires (client,
« -r » pour récursif)
|
openssh-server
|
V:634, I:796 | 747 | sshd | copier à distance des fichiers et des répertoires (serveur distant) |
rsync
|
V:174, I:571 | 634 | - | synchronisation et sauvegarde distantes unidirectionnelles |
unison
|
V:6, I:27 | 1977 | - | synchronisation et sauvegarde distantes bidirectionnelles |
obnam
|
V:0, I:2 | 620 | - | sauvegarde incrémentale (distante) |
rdiff-backup
|
V:10, I:24 | 704 | - | sauvegarde incrémentale (distante) |
Copier des fichiers avec rsync(8) offres des fonctionnalités plus riches que les autres méthodes.
algorithme de transfert delta qui n’envoie que la différence entre les fichiers source et les fichiers existants sur la destination
algorithme de vérification rapide (par défaut) recherchant les fichiers dont la taille ou l’heure de dernière modification a été modifiée
Les options « --exclude
» et
« --exclude-from
» sont semblables à celles de
tar(1)
La syntaxe « un slash en fin de répertoire source » qui évite la création d’un niveau de répertoire supplémentaire à la destination.
![]() |
Astuce |
---|---|
L’exécution du script |
![]() |
Astuce |
---|---|
Les outils de système de contrôle de version (VCS) de Tableau 10.11, « Liste d’outils pour les systèmes de contrôle de version » peuvent fonctionner comme outils de synchronisation et de copie multi-voies. |
Voici quelques manières d’archiver et de désarchiver le contenu entier du
répertoire « ./source
» en utilisant différents
outils.
GNU tar(1) :
$ tar -cvJf archive.tar.xz ./source $ tar -xvJf archive.tar.xz
ou encore, comme suit :
$ find ./source -xdev -print0 | tar -cvJf archive.tar.xz --null -F -
cpio(1) :
$ find ./source -xdev -print0 | cpio -ov --null > archive.cpio; xz archive.cpio $ zcat archive.cpio.xz | cpio -i
Voici quelques manières d’archiver et de désarchiver le contenu entier du
répertoire « ./source
» en utilisant différents
outils.
Copie locale du répertoire « ./source
» →
répertoire « /dest
»
Faire le copie distante du répertoire
« ./source
» de la machine locale → répertoire
« /dest
» situé sur la machine
« user@host.dom
»
rsync(8):
# cd ./source; rsync -aHAXSv . /dest # cd ./source; rsync -aHAXSv . user@host.dom:/dest
Vous pouvez, en remplacement, utiliser la syntaxe « un slash en fin du répertoire source ».
# rsync -aHAXSv ./source/ /dest # rsync -aHAXSv ./source/ user@host.dom:/dest
ou encore, comme suit :
# cd ./source; find . -print0 | rsync -aHAXSv0 --files-from=- . /dest # cd ./source; find . -print0 | rsync -aHAXSv0 --files-from=- . user@host.dom:/dest
GNU cp(1) et openSSH scp(1) :
# cd ./source; cp -a . /dest # cd ./source; scp -pr . user@host.dom:/dest
GNU tar(1) :
# (cd ./source && tar cf - . ) | (cd /dest && tar xvfp - ) # (cd ./source && tar cf - . ) | ssh user@host.dom '(cd /dest && tar xvfp - )'
cpio(1) :
# cd ./source; find . -print0 | cpio -pvdm --null --sparse /dest
Vous pouvez remplacer « .
» par
« truc
» dans tous les exemples comportant
« .
» pour copier les fichiers du répertoire
« ./source/truc
» vers le répertoire
« /dest/truc
».
Vous pouvez remplacer « .
» par le chemin
absolu « /chemin/vers/source/truc
» dans tous
les exemples comportant « .
» pour éviter
« cd ./source;
». Cela permet de copier les
fichiers vers différents emplacements selon les outils utilisés de la
manière suivante :
« /dest/truc
» :
rsync(8),
GNU
cp(1)
et
scp(1)
« /dest/chemin/vers/source/truc
»: GNU
tar(1)
et
cpio(1)
![]() |
Astuce |
---|---|
rsync(8)
et GNU
cp(1)
possèdent l’option « |
find(1) est utilisé pour la sélection de fichiers pour les commandes d’archive et de copie (consultez Section 10.1.3, « Idiomes pour les archives » et Section 10.1.4, « Idiomes pour la copie ») ou pour xargs(1) (consultez Section 9.3.9, « Répéter une commande en bouclant entre des fichiers »). Cela peut être amélioré en utilisant ces paramètres de commande.
La syntaxe de base de find(1) peut être résumée comme suit :
Ses paramètres conditionnels sont évalués de gauche à droite.
L’évaluation s’arrête lors que son résultat est déterminé.
Le « OU logique » (indiqué par
« -o
» entre les éléments conditionnels) a une
plus faible priorité que le « ET
logique » (indiqué par « -a
» ou rien
entre éléments conditionnels).
Le « NON logique » (indiqué par
« !
» avant un élément conditionnel) a une
priorité plus élevée que le « ET
logique ».
« -prune
» retourne toujours un VRAI logique et, si c’est un répertoire, la
recherche de fichier est arrêtée au-delà de ce point.
« -name
» correspond à la base du nom de
fichier avec les motifs génériques de l’interpréteur de commandes (voir
Section 1.5.6, « Motifs génériques (« glob ») de l’interpréteur de commandes ») mais il correspond aussi à son
« .
» de début avec des métacaractères comme
« *
» et « ?
»
(nouvelle fonctionnalité POSIX).
« -regex
» correspond au chemin complet par
défaut dans le style BRE Emacs (consultez
Section 1.6.2, « Expressions rationnelles »).
« -size
» correspond au fichier en se basant
sur la taille du fichier (valeur précédée de
« +
» pour plus grand et précédée de
« -
» pour plus petit)
« -newer
» correspond au fichier plus récent
que celui indiqué comme paramètre.
« -print0
» retourne toujours la valeur logique
VRAI et affiche sur la sortie standard le
nom de fichier en entier (terminé par le
caractère null).
find(1) est souvent utilisé dans un style idiomatique comme ce qui suit :
# find /chemin/vers/ \ -xdev -regextype posix-extended \ -type f -regex ".*\.cpio|.*~" -prune -o \ -type d -regex ".*/\.git" -prune -o \ -type f -size +99M -prune -o \ -type f -newer /chemin/vers/horodatage -print0
Cela signifie que les actions suivantes doivent être effectuées :
rechercher tous les fichiers en partant de
« /chemin/vers
» ;
limiter globalement sa recherche à l’intérieur du système de fichiers et utiliser ERE (consultez Section 1.6.2, « Expressions rationnelles ») ;
exclure les fichiers correspondant à l’expression rationnelle de
« .*\.cpio
» ou
« .*~
» de la recherche en arrêtant le
traitement ;
exclure les répertoires qui correspondent à l’expression rationnelle de
« .*/\.git
» de la recherche en arrêtant le
traitement ;
exclure les fichiers plus gros que 99 Megaoctets (unités de 1048576 octets) de la recherche en arrêtant le traitement ;
afficher les noms de fichiers qui satisfont aux conditions de recherche
précédents et plus récents que
« /chemin/vers/horodatage
».
Remarquez l’utilisation idiomatique de « -prune
-o
» pour exclure les fichiers dans l’exemple ci-dessus.
![]() |
Note |
---|---|
Pour les systèmes UNIX-like autre que
Debian, certaines options peuvent ne pas être prises en compte par
find(1).
Dans un tel cas, essayez d’adapter la méthode de correspondance et remplacez
« |
Lors du choix d’un support d’enregistrement de données informatiques destiné à l’archivage de données importantes, il faut faire attention à leurs limitations. Pour des petites sauvegardes de données personnelles, j’utilise des CD-R et des DVD-R provenant d’une grande marque et je les range dans un endroit frais, à l’ombre, sec et propre. (Les supports d’archive sur bande semblent être populaires pour les utilisations professionnelles).
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Note |
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Un coffre-fort anti-feu est destiné aux documents sur papier. La plupart des supports de stockage de données informatiques ont une tolérance en température inférieure à celle du papier. J’utilise en général plusieurs copies chiffrées stockées dans différents endroits sûrs. |
Durées de vie optimistes des moyens d’archivage trouvées sur le net (la plupart à partir d’informations des constructeurs).
100 ans et plus : papier non acide et encre
100 ans : stockage optique (CD/DVD, CD/DVD-R)
30 ans : supports magnétiques (bande, disquette)
20 ans : disque optique à changement de phase (CD-RW)
Cela ne prend pas en compte les défaillances mécaniques dues aux manipulations, etc.
Nombre de cycles d’écriture optimistes des moyens d’archivage trouvées sur le net (la plupart à partir d’informations des constructeurs).
plus de 250 000 : disque dur
plus de 10 000 cycles : mémoires Flash
1000 cycles : CD/DVD-RW
1 cycle : CD/DVD-R, papier
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Attention |
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Ces chiffres de durée de vie et de nombre de cycles ne devront pas être utilisés pour des décisions concernant l’enregistrement de données critiques. Veuillez consulter les informations spécifiques au produit fournies par le constructeur. |
![]() |
Astuce |
---|---|
Comme les CD/DVD-R et le papier n’ont qu’un cycle d’écriture de 1, ils évitent de manière inhérente le risque de perte de données par écrasement. C’est un avantage :! |
![]() |
Astuce |
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Si vous devez faire des sauvegardes fréquentes et rapides d’un gros volume de données, un disque dur sur une liaison réseau à haute vitesse peut être la seule option réaliste. |
Les périphériques d’enregistrement amovibles possibles sont les suivants.
Appareil photographique numérique
Lecteur de musique numérique
Ils peuvent être connectés à l’aide de n’importe quel moyen suivant.
Les environnements de bureau modernes comme GNOME et KDE peuvent monter ces
périphériques amovibles automatiquement sans entrée correspondante dans
« /etc/fstab
»
![]() |
Astuce |
---|---|
Les périphériques montés automatiquement pourraient avoir l’option de
montage « |
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Astuce |
---|---|
Le montage automatique sous les environnements de bureau modernes ne se
produit que lorsque ces périphériques amovibles ne se trouvent pas dans
« |
Le point de montage sous les environnements de bureau modernes est choisi
avec le nom
« /media/<étiquette_disque>
», il peut
être personnalisé avec les outils suivants :
mlabel(1) pour le système de fichiers FAT ;
genisoimage(1)
avec l’option « -V
» pour le système de
fichiers ISO9660 ;
tune2fs(1)
avec l’option « -L
» pour le système de
fichiers ext2, ext3 ou ext4.
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Astuce |
---|---|
Le choix du codage doit être fourni comme option de montage (consultez Section 8.3.6, « Coder les noms de fichiers »). |
Lors du partage de données avec d’autres systèmes à l’aide de périphériques de stockage amovibles, vous devez les formatez avec un système de fichiers pris en charge par les deux systèmes. Voici une liste de choix de systèmes de fichiers :
Tableau 10.3. Liste de choix de systèmes de fichiers pour des périphériques amovibles avec des scénarios typiques d’utilisation
système de fichiers | description d’un scénario typique d’utilisation |
---|---|
FAT12 | partage de données sur disquettes entre plateformes (<32Mio) |
FAT16 | partage entre plateformes de données sur des périphériques semblables à des disques durs de faible capacité (<2Gio) |
FAT32 | partage entre plateformes de données sur périphériques semblables à des disques durs de grande capacité (<8Tio, pris en charge par plus récent que MS Windows95 OSR2) |
NTFS | partage entre plateformes de données sur périphériques semblables à des disques durs de grande capacité (pris en charge de manière native par MS Windows NT et versions plus récentes; et pris en charge par NTFS-3G par l’intermédiaire de FUSE sous Linux) |
ISO9660 | partage entre plateformes de données sur CD-R et DVD+/-R |
UDF | écriture incrémentale de CD-R et de DVD+/-R (nouveau) |
système de fichiers MINIX | enregistrement efficace en matière d’espace disque de fichiers de données unix sur disquette |
système de fichiers ext2 | partage de données sur disque dur avec les anciens systèmes Linux |
système de fichiers ext3 | partage de données sur disque dur avec les anciens systèmes Linux |
système de fichiers ext4 | partage de données sur disque dur avec les systèmes Linux actuels |
![]() |
Astuce |
---|---|
Consultez Section 9.8.1, « Chiffrement des disques amovibles à l’aide de dm-crypt/LUKS » pour le partage de données entre plateformes en utilisant le chiffrement au niveau du périphérique. |
Le système de fichiers FAT est pris en charge par la plupart des systèmes d’exploitation modernes et est assez utile pour l'échange des données par l’intermédiaire de supports du type disque dur amovible.
Pour le formatage de périphériques de type disque dur amovible pour l’échange de données entre plateformes avec un système de fichiers FAT, ce qui suit peut être un choix sûr :
les partitionner avec fdisk(8), cfdisk(8) ou parted(8) (consultez Section 9.5.2, « Configuration de la partition du disque ») en une seule partition primaire et la marquer comme suit :
type « 6 » pour FAT16 pour les supports faisant moins de 2Go.
type « c » pour FAT32 (LBA) pour les supports plus gros.
formater la partition primaire avec mkfs.vfat(8) comme suit :
simplement son nom de périphérique, par exemple
« /dev/sda1
», pour la FAT16
L’option explicite et le nom de périphérique, par exemple
« -F 32 /dev/sda1
», pour la FAT32
Lors de l’utilisation des systèmes de fichiers FAT ou ISO9660 pour le partage de données ce qui suit sera une précaution sûre :
Archiver d’abord les fichiers dans un fichier d’archive en utilisant tar(1) ou cpio(1) afin de conserver les noms de fichiers longs, les permissions de fichiers d’origine d’UNIX et les informations de propriétaire.
Découper le fichier d’archive en éléments de moins de 2 Gio à l’aide de la commande split(1) afin de le protéger contre les limitations de taille de fichier.
Chiffrer le fichier d’archive afin de sécuriser son contenu contre un accès non autorisé.
![]() |
Note |
---|---|
La taille maximum d’un fichier FAT, par conception, est de |
![]() |
Note |
---|---|
Microsoft lui-même ne recommande pas l’utilisation de FAT pour des disques ou des partitions de plus de 200 Mo. Microsoft met en avant ces limitations comme une utilisation inefficace de l’espace disque dans ses « Informations générales sur les systèmes de fichiers FAT, HPFS et NTFS ». Bien sûr, on peut normalement utiliser le système de fichiers ext4 pour Linux. |
![]() |
Astuce |
---|---|
Pour davantage d’informations sur les systèmes de fichiers et les accès aux systèmes de fichiers, veuillez consulter « Filesystems HOWTO ». |
Lors du partage de données avec d’autres systèmes au travers du réseau, vous devrez utiliser un service commun. Voici quelques éléments :
Tableau 10.4. Liste des services réseau à choisir avec le scénario typique d’utilisation
service réseau | description d’un scénario typique d’utilisation |
---|---|
SMB/CIFS système de fichiers monté avec Samba |
partage de fichiers par l’intermédiaire de « Microsoft Windows
Network », consultez
smb.conf(5)
et le HOWTO et guide de
référence officiel de Samba 3.2. ou le paquet
samba-doc
|
système de fichiers monté au travers du réseau NFS avec le noyau Linux | partager des fichiers par « UNIX/Linux Network », consultez exports(5) et Linux NFS-HOWTO |
service HTTP | partager des fichiers entre client et serveur web |
service HTTPS | partager des fichiers entre le client et le serveur web avec un chiffrement Secure Sockets Layer (SSL) ou Transport Layer Security (TLS) |
service FTP | partager des fichiers entre serveur et client FTP |
Bien que ces systèmes de fichiers montés au travers du réseau et les méthodes de transfert au travers du réseau soient assez pratiques pour partager des données, elles peuvent être non sûres. Leur connexion réseau doit être sécurisée par ce qui suit :
consultez aussi Section 6.10, « Autres serveurs d’applications réseau » et Section 6.11, « Autres clients d’applications réseau ».
Nous savons tous que les ordinateurs sont parfois victimes de pannes ou que des erreurs humaines provoquent des dommages au système et aux données. Les opérations de sauvegarde et de restauration sont les parties essentielles d’une administration système réussie. Vous serez victime, un jour ou l’autre, de tous les modes de défaillance possibles.
![]() |
Astuce |
---|---|
Mettez en place un système de sauvegardes simple et faites une sauvegarde fréquente de votre système. Avoir des données de sauvegarde est plus important que la qualité technique de votre méthode de sauvegarde. |
Il y a 3 facteurs-clé qui permettent de définir une méthode pratique de sauvegarde et de restauration.
Ce qu’il faut sauvegarder et restaurer :
les fichiers que vous avez directement créés : données de
« ~/
» ;
les fichiers de données créés par les applications que vous utilisez :
données de « /var/
» (sauf
« /var/cache/
»,
« /var/run/
» et
« /var/tmp/
») :
les fichiers de configuration du système : fichiers de
« /etc/
» ;
logiciels locaux : données se trouvant dans
« /usr/local/
» ou
« /opt/
» ;
informations concernant l’installation du système : un mémo en texte concernant les étapes-clés ((partition, …) ;
un jeu de données testé : confirmé par des opérations de restauration expérimentales réalisées à l’avance.
Comment sauvegarder et restaurer :
entreposer les données de manière sûre : protection des données contre la réécriture et les défaillances du système ;
sauvegardes fréquentes ! sauvegardes planifiées ;
sauvegardes redondantes : duplication (miroir) des données ;
processus indéréglable : sauvegarde facile en une seule commande.
Risques et coûts :
valeur des données perdues ;
ressources nécessaires pour effectuer les sauvegardes : humaines, matérielles, logicielles, …
mode de défaillance avec leur probabilité.
![]() |
Note |
---|---|
Ne sauvegardez pas le contenu des pseudo systèmes de fichiers se trouvant
dans |
Comme pour l’enregistrement sécurisé de données, les données doivent se trouver de préférences sur différentes partitions de disque ou sur des disques différents ou des machines différentes afin de résister à une corruption du système de fichiers. Les données importantes seront, de préférence écrites sur des supports à écriture unique tels que les CD/DVD-R afin de prévenir l’écrasement accidentel des données (consultez Section 9.7, « Les données binaires » pour la manière d’écrire sur le support d’enregistrement depuis la ligne de commandes de l’interpréteur. L’interface graphique de l’environnement de bureau GNOME vous donne un accès facile depuis le menu : « Places→CD/DVD Creator :»).
![]() |
Note |
---|---|
Il faudra peut-être arrêter certains démons d’applications comme le MTA (consultez Section 6.3, « Agent de transport de courrier électronique (« MTA ») ») lors de la sauvegarde des données. |
![]() |
Note |
---|---|
Vous devez prendre des précautions supplémentaires lors de la sauvegarde et
de la restauration des fichiers de données relatifs à l’identité comme
« |
![]() |
Note |
---|---|
Si vous faites tourner une tâche programmée (« cron » en tant que
processus d’utilisateur, vous devrez restaurer les fichiers de
« |
Voici une liste d’utilitaires de sauvegarde notables disponibles sur le système Debian :
Tableau 10.5. Liste de suites d’utilitaires de sauvegarde
paquet | popcon | taille | description |
---|---|---|---|
dump
|
V:2, I:9 | 490 | BSD 4.4 dump(8) et restore(8) pour les systèmes de fichiers ext2/ext3/ext4. |
xfsdump
|
V:1, I:16 | 787 | sauvegarder et restaurer avec xfsdump(8) et xfsrestore(8) pour le système de fichiers XFS sous GNU/Linux et IRIX |
backupninja
|
V:4, I:5 | 277 | système de sauvegarde meta-backup léger et extensible |
sbackup
|
V:0, I:0 | 488 | suite de sauvegarde simple pour le bureau GNOME |
bacula-common
|
V:10, I:21 | 1042 | Bacula : sauvegarde, restauration et vérification par le réseau - fichiers communs |
bacula-client
|
I:6 | 114 | Bacula : sauvegarde, restauration et vérification par le réseau - métapaquet du client |
bacula-console
|
V:2, I:9 | 153 | Bacula : sauvegarde, restauration et vérification par le réseau - console en mode texte |
bacula-server
|
I:3 | 114 | Bacula : sauvegarde, restauration et vérification par le réseau - métapaquet du serveur |
amanda-common
|
V:3, I:5 | 6926 | Amanda : Advanced Maryland Automatic Network Disk Archiver (Libs). (Archiveur de disque par le réseau de Maryland avancé et automatique. |
amanda-client
|
V:2, I:5 | 724 | Amanda : Advanced Maryland Automatic Network Disk Archiver (Client) |
amanda-server
|
V:0, I:1 | 829 | Amanda : Advanced Maryland Automatic Network Disk Archiver (Serveur) |
backuppc
|
V:6, I:7 | 2043 | BackupPC est un système de hautes performances pour effectuer la sauvegarde de PC au niveau de l’entreprise (basé sur disques) |
backup-manager
|
V:2, I:3 | 615 | outil de sauvegarde en ligne de commandes |
backup2l
|
V:1, I:1 | 86 | outil de sauvegarde et restauration de faible maintenance pour des supports pouvant être montés (basé sur disque) |
Les outils de sauvegarde ont chacun des objectifs particuliers.
Mondo Rescue est un système de sauvegarde qui facilite la restauration rapide d’un système complet depuis de CD/DVD etc. sans passer par le processus normal d’installation d’un système.
sbackup
et keep
fournissent une
interface graphique facile pour les utilisateurs de bureau afin d’effectuer
des sauvegardes régulières des données de l’utilisateur. Une fonction
équivalente peut être réalisée par un simple script (Section 10.2.2, « Script d’exemple pour la sauvegarde du système ») et
cron(8).
Bacula, Amanda et BackupPC sont des suites de sauvegardes ayant des fonctionnalités avancées qui sont orientées vers les sauvegardes fréquentes au travers du réseau.
Les outils de base décrits dans Section 10.1.1, « Outils d’archivage et de compression » et Section 10.1.2, « Outils de copie et de synchronisation » peuvent être utilisés pour faciliter la sauvegarde du système au moyen de scripts personnalisés. De tels scripts peuvent être améliorés comme suit :
le paquet obnam
permet les sauvegardes incrémentales
(distantes) ;
le paquet rdiff-backup
permet les sauvegardes
incrémentales (distantes) ;
le paquet dump
facilite l’archivage et la restauration
d’un système de fichiers entier de manière incrémentielle et efficace.
![]() |
Astuce |
---|---|
Consultez les fichiers dans
« |
Pour un système de bureau personnel Debian sur lequel tourne la version
unstable
, je n’ai besoin de protéger que les données
personnelles et les données critiques. Je réinstalle cependant le système
une fois par an. Je ne vois donc aucune raison de sauvegarder l’ensemble du
système ou d’installer un utilitaire de sauvegarde ayant des fonctionnalités
avancées.
J’utilise un simple script pour réaliser des archives de sauvegarde et les graver sur CD/DVD en utilisant une interface graphique. Voici un exemple de script pour ce faire :
#!/bin/sh -e # Copyright (C) 2007-2008 Osamu Aoki <osamu@debian.org>, Public Domain BUUID=1000; USER=osamu # UID and name of a user who accesses backup files BUDIR="/var/backups" XDIR0=".+/Mail|.+/Desktop" XDIR1=".+/\.thumbnails|.+/\.?Trash|.+/\.?[cC]ache|.+/\.gvfs|.+/sessions" XDIR2=".+/CVS|.+/\.git|.+/\.svn|.+/Downloads|.+/Archive|.+/Checkout|.+/tmp" XSFX=".+\.iso|.+\.tgz|.+\.tar\.gz|.+\.tar\.bz2|.+\.cpio|.+\.tmp|.+\.swp|.+~" SIZE="+99M" DATE=$(date --utc +"%Y%m%d-%H%M") [ -d "$BUDIR" ] || mkdir -p "BUDIR" umask 077 dpkg --get-selections \* > /var/lib/dpkg/dpkg-selections.list debconf-get-selections > /var/cache/debconf/debconf-selections { find /etc /usr/local /opt /var/lib/dpkg/dpkg-selections.list \ /var/cache/debconf/debconf-selections -xdev -print0 find /home/$USER /root -xdev -regextype posix-extended \ -type d -regex "$XDIR0|$XDIR1" -prune -o -type f -regex "$XSFX" -prune -o \ -type f -size "$SIZE" -prune -o -print0 find /home/$USER/Mail/Inbox /home/$USER/Mail/Outbox -print0 find /home/$USER/Desktop -xdev -regextype posix-extended \ -type d -regex "$XDIR2" -prune -o -type f -regex "$XSFX" -prune -o \ -type f -size "$SIZE" -prune -o -print0 } | cpio -ov --null -O $BUDIR/BU$DATE.cpio chown $BUUID $BUDIR/BU$DATE.cpio touch $BUDIR/backup.stamp
C’est destiné à être un script d’exemple exécuté avec le compte de l’administrateur.
Vous devrez le modifier et l’exécuter comme suit :
éditez ce script afin de couvrir l’ensemble de vos données importantes (consultez Section 10.1.5, « Idiomes pour la sélection de fichiers » et Section 10.2, « Sauvegarde et restauration ») ;
remplacez « find … -print0
» par
« find … -newer $BUDIR/backup.stamp -print0
»
afin d’effectuer des sauvegardes incrémentales ;
transférez les sauvegardes sur la machine distante en utilisant scp(1) ou rsync(1) ou gravez-les sur CD/DVD pour plus de sécurité (j’utilise l’interface graphique du bureau GNOME pour graver les CD/DVD. Consultez Section 12.1.8, « Exemple de script avec zenity » pour une redondance supplémentaire).
Faites simple !
![]() |
Astuce |
---|---|
Vous pouvez récupérer les données de configuration de debconf avec
« |
Pour les données se trouvant sous l’arborescence d’un répertoire, une copie
avec « cp -a
» permet une sauvegarde normale.
Pour un gros ensemble de données statiques ne devant pas être réécrites se
trouvant dans une arborescence de répertoires telle que celle se trouvant
sous le répertoire
« /var/cache/apt/packages/
», les liens
physiques avec « cp -al
» fournissent une
alternative à la sauvegarde normale avec une utilisation efficace de
l’espace disque.
Voici un script de copie, que j’ai appelé bkup
, destiné à
la sauvegarde de données. Ce script copie tous les fichiers (non-VCS) du
répertoire actuel vers le répertoire daté du répertoire parent ou sur une
machine distante.
#!/bin/sh -e # Copyright (C) 2007-2008 Osamu Aoki <osamu@debian.org>, Public Domain fdot(){ find . -type d \( -iname ".?*" -o -iname "CVS" \) -prune -o -print0;} fall(){ find . -print0;} mkdircd(){ mkdir -p "$1";chmod 700 "$1";cd "$1">/dev/null;} FIND="fdot";OPT="-a";MODE="CPIOP";HOST="localhost";EXTP="$(hostname -f)" BKUP="$(basename $(pwd)).bkup";TIME="$(date +%Y%m%d-%H%M%S)";BU="$BKUP/$TIME" while getopts gcCsStrlLaAxe:h:T f; do case $f in g) MODE="GNUCP";; # cp (GNU) c) MODE="CPIOP";; # cpio -p C) MODE="CPIOI";; # cpio -i s) MODE="CPIOSSH";; # cpio/ssh t) MODE="TARSSH";; # tar/ssh r) MODE="RSYNCSSH";; # rsync/ssh l) OPT="-alv";; # lien physique (GNU cp) L) OPT="-av";; # copier (GNU cp) a) FIND="fall";; # tout rechercher A) FIND="fdot";; # rechercher ce qui n'est pas CVS/ .???/ x) set -x;; # trace e) EXTP="${OPTARG}";; # hostname -f h) HOST="${OPTARG}";; # utilisateur@remotehost.example.com T) MODE="TEST";; # tester le mode de recherche \?) echo "utiliser -x pour une trace." esac; done shift $(expr $OPTIND - 1) if [ $# -gt 0 ]; then for x in $@; do cp $OPT $x $x.$TIME; done elif [ $MODE = GNUCP ]; then mkdir -p "../$BU";chmod 700 "../$BU";cp $OPT . "../$BU/" elif [ $MODE = CPIOP ]; then mkdir -p "../$BU";chmod 700 "../$BU" $FIND|cpio --null --sparse -pvd ../$BU elif [ $MODE = CPIOI ]; then $FIND|cpio -ov --null | ( mkdircd "../$BU"&&cpio -i ) elif [ $MODE = CPIOSSH ]; then $FIND|cpio -ov --null|ssh -C $HOST "( mkdircd \"$EXTP/$BU\"&&cpio -i )" elif [ $MODE = TARSSH ]; then (tar cvf - . )|ssh -C $HOST "( mkdircd \"$EXTP/$BU\"&& tar xvfp - )" elif [ $MODE = RSYNCSSH ]; then rsync -aHAXSv ./ "${HOST}:${EXTP}-${BKUP}-${TIME}" else echo "Une autre idée à sauvegarder ?" $FIND |xargs -0 -n 1 echo fi
C’est destiné à être un exemple de commandes. Veuillez lire le script et le modifier vous-même avant de l’utiliser.
![]() |
Astuce |
---|---|
J’ai installé ce |
![]() |
Astuce |
---|---|
Pour faire un instantané historique d’une arborescence de fichiers sources ou d’une arborescence de fichiers de configuration, il est plus facile et efficace d’utiliser git(7) (consultez Section 10.6.5, « Git pour l’enregistrement de l’historique de la configuration »). |
L’infrastructure de sécurité des données est fournie par la combinaison d’un outil de chiffrement des données, d’un outil de condensé de messages et d’un outil de signature.
Tableau 10.6. Liste des outils d’une infrastructure de sécurité des données
paquet | popcon | taille | commande | description |
---|---|---|---|---|
gnupg
|
V:336, I:999 | 5040 | gpg(1) | GNU Privacy Guard - outil de signature et de chiffrement OpenPGP |
gnupg-doc
|
I:7 | 4124 | N/A | documentation de GNU Privacy Guard |
gpgv
|
V:501, I:998 | 434 | gpgv(1) | GNU Privacy Guard - outil de vérification de signature |
paperkey
|
V:0, I:0 | 39 | paperkey(1) | extraire seulement l’information secrète de clés secrètes OpenPGP |
cryptsetup
|
V:44, I:63 | 329 | cryptsetup(8), … | utilitaires pour périphérique en mode bloc dm-crypto prenant en charge le chiffrement LUKS |
ecryptfs-utils
|
V:5, I:7 | 343 | ecryptfs(7), … | utilitaires pour le chiffrement de systèmes de fichiers empilés ecryptfs |
coreutils
|
V:862, I:999 | 13461 | md5sum(1) | calculer et vérifier un condensé MD5 de message |
coreutils
|
V:862, I:999 | 13461 | sha1sum(1) | calculer et vérifier un condensé SHA1 de message |
openssl
|
V:754, I:981 | 1077 | openssl(1ssl) |
calculer un condensé de message avec « openssl
dgst » (OpenSSL)
|
Consultez la Section 9.8, « Astuces de chiffrement des données » sur dm-crypto et ecryptfs qui implémente l’infrastructure de chiffrement automatique des données par l’intermédiaire de modules du noyau de Linux.
Voici les commandes de GNU Privacy Guard pour la gestion de base des clés :
Tableau 10.7. Liste des commandes de GNU Privacy Guard pour la gestion des clés
commande | description |
---|---|
gpg --gen-key
|
générer une nouvelle clé |
gpg --gen-revoke ID_de_mon_utilisateur
|
générer une clé de révocation pour ID_de_mon_utilisateur |
gpg --edit-key ID_utilisateur
|
éditer la clé de manière interactive, « help » pour obtenir de l’aide |
gpg -o fichier --exports
|
exporter toutes les clés vers fichier |
gpg --imports fichier
|
importer toutes les clés depuis fichier |
gpg --send-keys ID_utilisateur
|
envoyer la clé de ID_utilisateur vers le serveur de clés |
gpg --recv-keys ID_utilisateur
|
recevoir la clé de ID_utilisateur du serveur de clés |
gpg --list-keys ID_utilisateur
|
afficher la liste des clés de ID_utilisateur |
gpg --list-sigs ID_utilisateur
|
afficher la liste des signatures de ID_utilisateur |
gpg --check-sigs ID_utilisateur
|
vérifier la signature de ID_utilisateur |
gpg --fingerprint ID_utilisateur
|
vérifier l’empreinte de ID_utilisateur |
gpg --refresh-keys
|
mettre à jour le porte-clé local |
Voici la signification du code de confiance
Tableau 10.8. Liste de la signification des codes de confiance
code | description de la confiance |
---|---|
-
|
pas de confiance d’utilisateur assignée/pas encore calculée |
e
|
échec du calcul de la confiance |
q
|
pas assez d’informations pour le calcul |
n
|
ne jamais faire confiance à cette clé |
m
|
confiance marginale |
f
|
confiance complète |
u
|
confiance ultime |
Ce qui suit permet d’envoyer ma clé
« 1DD8D791
» vers le serveur de clé populaire
« hkp://keys.gnupg.net
» :
$ gpg --keyserver hkp://keys.gnupg.net --send-keys 1DD8D791
Une bonne configuration de serveur de clés dans
« ~/.gnupg/gpg.conf
» (ou à l’ancien
emplacement « ~/.gnupg/options
») contient ce
qui suit :
keyserver hkp://keys.gnupg.net
Ce qui suit obtient les clés inconnues du serveur de clés :
$ gpg --list-sigs --with-colons | grep '^sig.*\[User ID not found\]' |\ cut -d ':' -f 5| sort | uniq | xargs gpg --recv-keys
Il y avait un bogue dans OpenPGP
Public Key Server (pre version 0.9.6) qui corrompait les clés ayant
plus de 2 sous-clés. Le paquet du serveur gnupg
(>1.2.1-2) peut gérer ces sous-clés corrompues. Consultez
gpg(1)
sous l’option « --repair-pks-subkey-bug
».
Voici des exemples d’utilisation des commandes de GNU Privacy Guard sur des fichiers :
Tableau 10.9. Liste des commandes de GNU Privacy Guard sur des fichiers
commande | description |
---|---|
gpg -a -s fichier
|
signer « fichier » dans un fichier ASCII blindé fichier.asc |
gpg --armor --sign fichier
|
, , |
gpg --clearsign fichier
|
signer un fichier en clair |
gpg --clearsign fichier|mail truc@example.org
|
envoyer un message signé en clair à truc@example.org
|
gpg --clearsign --not-dash-escaped fichier_rustine
|
signer en clair un fichier_rustine |
gpg --verify fichier
|
vérifier fichier signé en texte clair |
gpg -o fichier.sig -b fichier
|
créer une signature détachée |
gpg -o fichier.sig --detach-sig fichier
|
, , |
gpg --verify fichier.sig fichier
|
vérifier un fichier avec fichier.sig |
gpg -o fichier_chiffré.gpg -r nom -e fichier
|
chiffrement par clé publique destiné au « nom » depuis le « fichier » vers « fichier_chiffré.gpg » binaire |
gpg -o fichier_chiffré.gpg --recipient nom --encrypt
fichier
|
, , |
gpg -o fichier_chiffré.asc -a -r nom -e fichier
|
chiffrement par clé publique destiné au « nom » depuis le « fichier » vers le fichier ASCII blindé « fichier_chiffré.asc » |
gpg -o fichier_chiffré.gpg -c fichier
|
chiffrement symétrique depuis « fichier » vers « fichier_chiffré.gpg » |
gpg -o fichier_chiffré.gpg --symmetric fichier
|
, , |
gpg -o fichier_chiffré.asc -a -c fichier
|
chiffrement symétrique prévu destiné au « nom » depuis le « fichier » vers le fichier ASCII blindé « fichier_chiffré.asc » |
gpg -o fichier -d fichier_crypt.gpg -r nom
|
déchiffrement |
gpg -o fichier --decrypt fichier_chiffré.gpg
|
, , |
Ajoutez ce qui suit à « ~/.muttrc
» afin
d’éviter que GnuPG qui est lent ne démarre automatiquement, tout en
permettant son utilisation en entrant « S
»
depuis l’index du menu :
macro index S ":toggle pgp_verify_sig\n" set pgp_verify_sig=no
Le greffon gnupg
vous permet de lancer GnuPG de manière
transparente pour les fichiers ayant l’extension
« .gpg
», « .asc
»
et « .ppg
».
# aptitude install vim-scripts vim-addon-manager $ vim-addons install gnupg
md5sum(1) fournit un utilitaire permettant de créer un fichier de résumé en utilisant la méthode se trouvant dans rfc1321 et en l’utilisant pour vérifier chaque fichier qu’il contient.
$ md5sum toto titi >tutu.md5 $ cat tut.md5 d3b07384d113edec49eaa6238ad5ff00 toto c157a79031e1c40f85931829bc5fc552 titi $ md5sum -c tutu.md5 toto: OK titi: OK
![]() |
Note |
---|---|
Le calcule de somme de contrôle MD5 consomme moins de ressources processeur que celles utilisées pour le chiffrement des signatures en utilisant GNU Privacy Guard (GnuPG). Habituellement, pour s’assurer de l’intégrité des données, seul le résumé de plus haut niveau est signé par chiffrement. |
Il existe de nombreux outils pour fusionner du code source. Les commandes qui suivent ont attiré mon attention :
Tableau 10.10. Liste d’outils destinés à fusionner du code source
paquet | popcon | taille | commande | description |
---|---|---|---|---|
diffutils
|
V:779, I:913 | 1229 | diff(1) | comparer des fichiers ligne à ligne |
diffutils
|
V:779, I:913 | 1229 | diff3(1) | comparer et fusionner trois fichiers ligne par ligne |
vim
|
V:150, I:378 | 2006 | vimdiff(1) | comparer deux fichiers côte à côte dans vim |
patch
|
V:144, I:952 | 172 | patch(1) | appliquer un fichier de différences (« diff ») à un original |
dpatch
|
V:3, I:47 | 237 | dpatch(1) | gérer une série de rustines (patch) pour les paquets Debian |
diffstat
|
V:17, I:136 | 49 | diffstat(1) | afficher un histogramme des modifications apportées par le fichier de différences |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | combinediff(1) | créer une rustine (patch) cumulative à partir de deux rustines incrémentales |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | dehtmldiff(1) | extraire un fichier de différences d’une page HTML |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | filterdiff(1) | extraire ou exclure des différences d’un fichier de différences |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | fixcvsdiff(1) | corriger les fichiers de différences créés par CVS que patch(1) interprète mal |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | flipdiff(1) | échanger l’ordre de deux rustines |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | grepdiff(1) | afficher quels sont les fichiers modifiés par une rustine correspondant un une expression rationnelle |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | interdiff(1) | afficher les différences entre deux fichiers de différence unifiés |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | lsdiff(1) | afficher quels sont les fichiers modifiés par une rustine |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | recountdiff(1) | recalculer les nombres et les décalages dans un contexte unifié de fichiers de différences |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | rediff(1) | corriger les décalages et les nombres d’un fichier de différences édité manuellement |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | splitdiff(1) | séparer les rustines incrémentales |
patchutils
|
V:15, I:121 | 185 | unwrapdiff(1) | réparer les correctifs dont les mots ont été coupés |
wiggle
|
V:0, I:0 | 167 | wiggle(1) | appliquer les rustines rejetées |
quilt
|
V:8, I:67 | 822 | quilt(1) | gérer une série de rustines |
meld
|
V:9, I:42 | 1825 | meld(1) | comparer et fusionner des fichiers (GTK) |
dirdiff
|
V:0, I:5 | 224 | dirdiff(1) | afficher les différences et fusionner les modifications entre deux arbres de répertoires |
docdiff
|
V:0, I:0 | 543 | docdiff(1) | comparer deux fichiers mot par mot ou caractère par caractère |
imediff2
|
V:0, I:0 | 58 | imediff2(1) | outil en plein écran pour fusionner dans les deux sens |
makepatch
|
V:0, I:0 | 148 | makepatch(1) | créer des fichiers de rustines étendus |
makepatch
|
V:0, I:0 | 148 | applypatch(1) | appliquer des fichiers de rustines étendus |
wdiff
|
V:12, I:136 | 821 | wdiff(1) | afficher les différences de mots entre deux fichiers texte |
Suivez une des procédures suivantes pour extraire les différences entre deux
fichiers sources et créer un fichier de différences unifié
« fichier.patch0
» ou
« fichier.patch1
» selon l’emplacement du
fichier.
$ diff -u fichier.ancien fichier.nouveau > fichier.patch0 $ diff -u ancien/fichier nouveau/fichier > fichier.patch1
Le fichier de différences (« diff » (encore appelé fichier « patch » ou rustine) est utilisé pour envoyer une mise à jour de programme. Celui qui reçoit applique cette mise à jour à un autre fichier de la manière suivante :
$ patch -p0 fichier < fichier.patch0 $ patch -p1 fichier < fichier.patch1
Voici un résumé des systèmes de contrôle de version (VCS) sur le système Debian.
![]() |
Note |
---|---|
Si vous débutez avec les systèmes VCS, vous devriez commencer votre apprentissage avec Git, dont la popularité croît rapidement. |
Tableau 10.11. Liste d’outils pour les systèmes de contrôle de version
paquet | popcon | taille | outil | type du VCS | commentaire |
---|---|---|---|---|---|
cssc
|
V:0, I:3 | 1976 | CSSC | local | clone de SCCS UNIX (obsolète) |
rcs
|
V:6, I:37 | 551 | RCS | local | « SCCS UNIX en mieux » |
cvs
|
V:15, I:105 | 4069 | CVS | distant | standard précédent de VCS distant |
subversion
|
V:56, I:238 | 3895 | Subversion | distant | « CVS en mieux », de fait le nouveau standard de VCS distant |
git
|
V:148, I:405 | 18779 | Git | distribué | DVCS rapide en C (utilisé par le noyau de Linux et d’autres) |
mercurial
|
V:17, I:76 | 236 | Mercurial | distribué | DVCS en Python avec un peu de C |
bzr
|
V:5, I:33 | 99 | Bazaar | distribué |
DVCS influencé par tla écrit en Python (utilisé par
Ubuntu)
|
darcs
|
V:1, I:12 | 12406 | Darcs | distribué | DVCS avec une algèbre intelligente des rustines (lent) |
tla
|
V:1, I:9 | 881 | GNU arch | distribué | DVCS principalement de Tom Lord (Historique) |
monotone
|
V:0, I:1 | 5187 | Monotone | distribué | DVCS en C++ |
tkcvs
|
V:1, I:4 | 1400 | CVS, … | distant | Interface graphique d’affichage d’une arborescence de dépôt VCS (CVS, Subversion, RCS) |
gitk
|
V:10, I:52 | 1139 | Git | distribué | Interface graphique d’affichage d’une arborescence de dépôt VCS (Git) |
VCS est parfois appelé système de contrôle de révision (RCS), ou gestion de configuration logicielle (SCM).
Un VCS distribué comme Git est, de nos jours, l’outil de choix. CVS et Subversion peuvent continuer à être utiles pour se joindre à certaines activités existantes sur les logiciels libres.
Debian fournit des services de VCS libres avec le service Debian Alioth. Il prend en charge pratiquement tous les VCS. Sa documentation se trouve sur http://wiki.debian.org/fr/Alioth .
Il existe quelques bases pour la création d’un accès à une archive VCS.
Utilisez « umask 002
» (consultez Section 1.2.4, « Contrôle des permissions pour les fichiers nouvellement créés : umask »)
Rattacher tous les fichiers d’archives VCS à un groupe pertinent
Activer l’identifiant de groupe de tous les répertoires d’archive VCS (schéma de création de fichiers semblable à BSD), consultez Section 1.2.3, « Permissions du système de fichiers »)
Rattacher au groupe l’utilisateur partageant l’archive VCS
Voici une comparaison très simplifiée des commandes natives de VCS destinées à donner une vue d’ensemble. La séquence de commandes typique peut demander des options et des paramètres.
Tableau 10.12. Comparaison des commandes natives de VCS
Git | CVS | Subversion | fonction |
---|---|---|---|
git init
|
cvs init
|
svn create
|
créer le dépôt (local) |
- |
cvs login
|
- | se connecter au dépôt distant |
git clone
|
cvs co
|
svn co
|
vérifiez le dépôt distant comme arborescence de travail |
git pull
|
cvs up
|
svn up
|
mettre à jour l’arborescence de travail depuis le dépôt distant |
git add .
|
cvs add
|
svn add
|
ajouter des fichiers de l’arborescence de travail vers le VCS |
git rm
|
cvs rm
|
svn rm
|
supprimer du VCS des fichiers de l’arborescence de travail |
- |
cvs ci
|
svn ci
|
déposer des modifications au dépôt distant |
git commit -a
|
- | - | déposer des modifications sur le dépôt local |
git push
|
- | - | mettre à jour le dépôt distant à l’aide du dépôt local |
git status
|
cvs status
|
svn status
|
afficher l’état de l’arborescence de travail d’après le VCS |
git diff
|
cvs diff
|
svn diff
|
diff <dépôt_de_référence> <arborescence_de_travail> |
git repack -a -d; git prune
|
- | - | réempaqueter le dépôt local en un seul paquet |
gitk
|
tkcvs
|
tkcvs
|
Interface graphique d’affichage de l’arborescence d’un dépôt VCS |
![]() |
Attention |
---|---|
L’appel d’une sous-commande |
![]() |
Astuce |
---|---|
Des outils avec interface graphique comme tkcvs(1) et gitk(1) vous seront d’une aide appréciable pour le suivi de l’historique de révision des fichiers. L’interface Web fournie par de nombreuses archives publiques pour parcourir leurs dépôts est assez utile aussi. |
![]() |
Astuce |
---|---|
Git peut travailler directement avec différents dépôts VCS tels que ceux
proposés par CVS et Subversion et il fournit un dépôt local pour les
modifications locales à l’aide des paquets |
![]() |
Astuce |
---|---|
Git possède des commandes qui n’ont pas d’équivalent dans CVS ni Subversion : « fetch », « rebase », « cherry-pick », … |
Git peut tout faire pour la gestion du code source soit local ou distant. Cela signifie que vous pouvez enregistrer les modifications de code source sans avoir besoin d’une connexion réseau avec le dépôt distant.
Vous pourrez définir certains éléments de configuration globaux, comme votre
nom et votre adresse de courriel utilisée par Git, dans
« ~/.gitconfig
» de la manière suivante :
$ git config --global nom.utilisateur "Prénom Nom" $ git config --global nom-utilisateur.email votre-nom@example.com
Si vous avez l’habitude d’utiliser les commandes de CVS ou de Subversion, vous pourrez définir certains alias de commandes comme suit :
$ git config --global alias.ci "commit -a" $ git config --global alias.co checkout
Vous pouvez vérifier votre configuration globale de la manière suivante :
$ git config --global --list
Consultez ce qui suit :
page de manuel : git(1)
(/usr/share/doc/git-doc/git.html
)
Manuel de l’utilisateur de Git
(/usr/share/doc/git-doc/user-manual.html
)
Un tutoriel d’introduction à
git « A tutorial introduction to git »
(/usr/share/doc/git-doc/gittutorial.html
)
Un tutoriel d’introduction à
git : deuxième partie « A tutorial introduction to git:
part two »
(/usr/share/doc/git-doc/gittutorial-2.html
)
Utilisation de tous les jours
de GIT en 20 commandes « Everyday GIT With 20 Commands Or
So » (/usr/share/doc/git-doc/everyday.html
)
git pour les utilisateurs de CVS
« git for CVS users »
(/usr/share/doc/git-doc/gitcvs-migration.html
)
Cette documentation décrit aussi comment configurer un serveur tel que CVS et extraire d’anciennes données de CVS vers Git.
Autres ressources git disponibles sur le web
Git - Cours pour les familiers de Subversion « SVN Crash Course »
La magie de Git « Git Magic »
(/usr/share/doc/gitmagic/html/index.html
)
Les commandes git-gui(1) et gitk(1) rendent très facile l’utilisation de Git.
![]() |
Avertissement |
---|---|
Ne pas utiliser d’espaces dans la chaîne de balise même si certains outils
comme
gitk(1)
vous permettent de le faire. Cela peut perturber d’autres commandes de
|
Même si votre source amont utilise un VCS différent, c’est une bonne idée d’utiliser git(1) pour l’activité locale parce qu’il vous permet de gérer votre copie locale de l’arborescence des sources sans connexion réseau amont. Voici quelques paquets et commandes utilisés avec git(1).
Tableau 10.13. Liste des paquets et des commandes relatifs à git
paquet | popcon | taille | commande | description |
---|---|---|---|---|
git-doc
|
I:27 | 9451 | N/A | Documentation officielle de git |
gitmagic
|
I:3 | 740 | N/A | « Git Magic », le guide le plus facile à comprendre pour Git |
git
|
V:148, I:405 | 18779 | git(7) | Git, système de contrôle de version rapide, évolutif et distribué |
gitk
|
V:10, I:52 | 1139 | gitk(1) | Interface graphique de navigateur de dépôt Git avec historique |
git-gui
|
V:3, I:31 | 1752 | git-gui(1) | Interface graphique pour Git (pas d’historique) |
git-svn
|
V:3, I:38 | 825 | git-svnimport(1) | importer des données venant de Subversion dans Git |
git-svn
|
V:3, I:38 | 825 | git-svn(1) | fournit un fonctionnement bidirectionnel entre Subversion et Git |
git-cvs
|
V:1, I:19 | 946 | git-cvsimport(1) | importer des données venant de CVS dans Git |
git-cvs
|
V:1, I:19 | 946 | git-cvsexportcommit(1) | exporter une proposition (« commit ») récupéré de Git vers un CVS |
git-cvs
|
V:1, I:19 | 946 | git-cvsserver(1) | émulateur de serveur CVS pour Git |
git-email
|
V:1, I:17 | 617 | git-send-email(1) | envoyer une série de rustines sous forme de courriel à partir de Git |
stgit
|
V:0, I:6 | 1628 | stg(1) | quilt par-dessus git (Python) |
git-buildpackage
|
V:2, I:11 | 2890 | git-buildpackage(1) | automatise la mise en paquet Debian avec Git |
guilt
|
V:0, I:0 | 145 | guilt(7) | quilt par-dessus git (SH/AWK/SED/…) |
![]() |
Astuce |
---|---|
Avec
git(1),
vous travaillez sur une branche locale avec de nombreuses commit et vous
utilisez quelque chose comme « |
![]() |
Astuce |
---|---|
Si vous désirez retrouver un répertoire propre sans perdre l’état actuel du
répertoire de travail, vous pouvez utiliser « |
Un dépôt Subversion en
« svn+ssh://svn.example.org/project/module/trunk
» peut
être extrait vers un dépôt Git local en « ./dest
» puis
renvoyé vers le dépôt subversion. Par exemple :
$ git svn clone -s -rHEAD svn+ssh://svn.example.org/project dest $ cd dest ... effectuer des modifications $ git commit -a ... travailler encore avec git $ git svn dcommit
![]() |
Astuce |
---|---|
L’utilisation de « |
Vous pouvez enregistrer vous-même un historique chronologique de la
configuration en utilisant les outils Git. Voici
un exemple simple, pour vous exercer, d’enregistrement du contenu de
« /etc/apt/
».
$ cd /etc/apt/ $ sudo git init $ sudo chmod 700 .git $ sudo git add . $ sudo git commit -a
Dépôt (« commit ») d’une configuration avec sa description
Effectuez les modifications dans les fichiers de configuration.
$ cd /etc/apt/ $ sudo git commit -a
Déposez (« commit ») la configuration avec sa description et retournez à vos occupations habituelles.
$ cd /etc/apt/ $ sudo gitk --all
Vous avez avec vous l’historique complet de la configuration.
![]() |
Note |
---|---|
sudo(8)
est nécessaire pour travailler avec n’importe quelles permissions sur les
données de configuration. Pour les données de configuration de
l’utilisateur, |
![]() |
Note |
---|---|
La commande « |
![]() |
Astuce |
---|---|
Pour une configuration plus complète de l’enregistrement de l’historique de
configuration, voyez le paquet |
Consultez ce qui suit :
cvs(1)
« /usr/share/doc/cvs/html-cvsclient
»
« /usr/share/doc/cvs/html-info
»
« /usr/share/doc/cvsbook
»
« info cvs
»
La configuration suivante permet de ne faire des dépôts
(« commit ») vers le dépôt du CVS que par les membres du groupe
« src
» et l’administration du CVS que par un
membre du groupe « staff
», réduisant ainsi la
chance de se détruire soi-même.
# cd /var/lib; umask 002; mkdir cvs # export CVSROOT=/srv/cvs/projet # cd $CVSROOT # chown root:src . # chmod 2775 . # cvs -d $CVSROOT init # cd CVSROOT # chown -R root:staff . # chmod 2775 . # touch val-tags # chmod 664 history val-tags # chown root:src history val-tags
![]() |
Astuce |
---|---|
Vous pouvez restreindre la création d’un nouveau projet en modifiant le
propriétaire du répertoire « |
La variable « $CVSROOT
» pointe vers le dépôt
par défaut. Ce qui suit définit « $CVSROOT
»
pour l’accès local :
$ export CVSROOT=/srv/cvs/project
De nombreux serveurs CVS d’accès public fournissent un accès distant en
lecture avec le nom de compte « anonymous
» par
l’intermédiaire du service pserver. Par exemple, le contenu du site web
Debian est maintenu par l’intermédiaire du projet webwml sous le CVS du service alioth de
Debian. Ce qui suit permet de configurer
« $CVSROOT
» pour un accès distant à ce dépôt
CVS :
$ export CVSROOT=:pserver:anonymous@cvs.alioth.debian.org:/cvsroot/webwml $ cvs login
![]() |
Note |
---|---|
Comme pserver est sujet à des attaques d’espionnage et peu sûr, l’accès en écriture est habituellement désactivé par les administrateurs du serveur. |
Ce qui suit définit « $CVS_RSH
»
et » $CVSROOT
» pour l’accès distant avec SSH
au dépôt CVS du projet webwml :
$ export CVS_RSH=ssh $ export CVSROOT=:ext:account@cvs.alioth.debian.org:/cvs/webwml
Vous pouvez aussi utiliser une clé publique d’authentification pour SSH, ce qui élimine l’invite à distance pour l’entrée du mot de passe.
Créez un nouvel emplacement d’arborescence locale des sources dans
« ~/chemin/vers/module1
» par la commande
suivante :
$ mkdir -p ~/chemin/vers/module1; cd ~/chemin/vers/module1
Mettez des fichiers dans la nouvelles arborescence locale de sources se
trouvant en « ~/chemin/vers/module1
».
Importez-les vers CVS avec les paramètres suivants :
Module name : « module1
»
Vendor tag: « Branche-principale
» (étiquette
pour toute la branche)
Release tag: « Version-initiale
» (étiquette
pour une version spécifique)
$ cd ~/chemin/vers/module1 $ cvs import -m "Start module1" module1 Branche-principale Version-initiale $ rm -Rf . # optionnel
CVS n’écrase pas un fichier du dépôt actuel mais le remplace par un
autre. La permission en écriture vers le répertoire du dépôt est donc
critique. Lancez ce qui suit, pour chaque nouveau module de
« module1
» dans le dépôt à
« /srv/cvs/projet
», afin de vous assurer, si
nécessaire, que cette condition est remplie :
# cd /srv/cvs/projet # chown -R root:src module1 # chmod -R ug+rwX module1 # chmod 2775 module1
Voici un exemple de flux de travail typique utilisant CVS.
Vérifiez tous les modules disponibles du projet CVS pointé par
« $CVSROOT
» comme suit :
$ cvs rls CVSROOT module1 module2 ...
Récupérez le « module1
» depuis son répertoire
par défaut « ./module1
» de la manière
suivante :
$ cd ~/path/to $ cvs co module1 $ cd module1
Effectuez les modifications de contenu au besoin.
Vérifiez les modifications par un équivalent de « diff -u
[repository] [local]
» de la manière suivante :
$ cvs diff -u
Vous-vous apercevez que vous avez cassé sévèrement un fichier appelé
« fichier_à_restaurer
» mais que les autres
fichiers sont corrects.
Écrasez le fichier « fichier_à_restaurer
» avec
une copie propre venant du CVS de la manière suivante :
$ cvs up -C fichier_à_restaurer
Enregistrez l’arborescence source locale vers le CVS comme suit :
$ cvs ci -m "Décrire les modifications"
Créez et ajoutez le fichier
« fichier_à_ajouter
» au CVS comme suit :
$ vi fichier_à_ajouter $ cvs add fichier_à_ajouter $ cvs ci -m "Ajout de fichier_à_ajouter"
Fusionnez la dernière version depuis le CVS comme suit :
$ cvs up -d
Recherchez les lignes commençant par « C
filename
» qui indiquent des modifications en conflit.
Recherchez du code non modifié dans
« .#nom_fichier.version
».
Recherchez « <<<<<<<
» et
« >>>>>>>
» dans les
fichiers qui indiquent des conflits de modifications.
Au besoin, éditez les fichiers pour résoudre les conflits.
Ajoutez l’étiquette de version (« release tag« »)
« Version-1
» comme suit :
$ cvs ci -m "dernière proposition pour Version-1" $ cvs tag Version-1
Poursuivez l’édition.
Supprimez l’étiquette de version « Version-1
»
comme suit :
$ cvs tag -d Version-1
Vérifiez les modifications du CVS comme suit :
$ cvs ci -m "vraiment la dernière proposition pour Version-1"
Ajoutez de nouveau, de la manière suivante, l’étiquette
« Version-1
» à HEAD de « main » du
CVS mis à jour :
$ cvs tag Version-1
Créez une branche avec une étiquette de branche « collante »
Version-initiale-corrections-de-bogues
» depuis la
version d’origine pointée par l’étiquette
« Version-initiale
» et exportez-la vers le
répertoire ~/chemin/vers/ancien
» comme suit :
$ cvs rtag -b -r Version-initiale Version-initiale-corrections-de-bogues module1 $ cd ~/chemin/vers $ cvs co -r Version-initiale-corrections-de-bogues -d ancien module1 $ cd ancien
![]() |
Astuce |
---|---|
Utilisez |
Travaillez sur cette arborescence locale possédant l’étiquette
« collante »
« Version-initiale-corrections-de-bogues
» qui
est basée sur la version d’origine.
Travaillez vous-même sur cette branche… jusqu’à ce que quelqu’un d’autre
rejoigne cette branche
« Version-initiale-corrections-de-bogues
».
Synchronisez les fichiers modifiés par d’autres sur cette branche, en créant de nouveaux répertoires si nécessaire, de la manière suivante :
$ cvs up -d
Au besoin, éditez les fichiers pour résoudre les conflits.
Vérifiez les modifications du CVS comme suit :
$ cvs ci -m "checked into this branch"
Mettez à jour l’arborescence locale depuis HEAD de main en supprimant
l’étiquette collante (« sticky tag »)
(« -A
») et sans expansion de mots-clés
(« -kk
») comme suit :
$ cvs up -d -kk -A
Mettez à jour l’arborescence locale (contenu = HEAD de main) en fusionnant
depuis la branche
« Version-initiale-corrections-de-bogues
» et
sans expansion des mots-clés en faisant ce qui suit :
$ cvs up -d -kk -j Version-initiale-corrections-de-bogues
Corrigez les conflits avec l’éditeur.
Vérifiez les modifications du CVS comme suit :
$ cvs ci -m "Version-initiale-corrections-de-bogues fusionnée"
Réalisez une archive de la manière suivante :
$ cd .. $ mv ancien ancien-module1-corrections_bogues $ tar -cvzf ancien-module1-corrections_bogues.tar.gz ancien-module1-corrections_bogues $ rm -rf ancien-module1-corrections_bogues
![]() |
Astuce |
---|---|
La commande « |
![]() |
Astuce |
---|---|
Vous pouvez ne vérifier qu’un sous-répertoire de
« |
Tableau 10.14. Options importantes des commandes CVS (à utiliser comme premier(s) paramètre(s) à cvs(1))
option | signification |
---|---|
-n
|
simulation, pas d’effet |
-t
|
afficher les messages montrant les étapes des actions de cvs |
Pour obtenir les derniers fichiers du CVS, utilisez
« tomorrow
» comme suit :
$ cvs ex -D tomorrow nom_module
Ajoutez l’alias « mx
» à un projet CVS (serveur
local) de la manière suivante :
$ export CVSROOT=/srv/cvs/projet $ cvs co CVSROOT/modules $ cd CVSROOT $ echo "mx -a module1" >>modules $ cvs ci -m "mx est maintenant un alias de module1" $ cvs release -d .
Vous pouvez maintenant vérifier « module1
»
(alias : « mx
») depuis le CVS vers le
répertoire « new
» de la manière
suivante :
$ cvs co -d nouveau mx $ cd nouveau
![]() |
Note |
---|---|
Afin de pouvoir effectuer la procédure précédente, vous devrez avoir les permissions d’accès aux fichiers appropriées. |
Lorsque vous vérifiez des fichiers du CVS, leur bit d’autorisation en exécution est conservé.
Si vous rencontrez des problèmes de droits d’exécution avec un fichier
récupéré, par exemple « nom_fichier
»,
modifiez-en les permissions dans le répertoire correspondant du dépôt CVS
par ce qui suit afin de corriger ce problème :
# chmod ugo-x nom_de_fichier
Subversion est un système de contrôle de version de génération récente qui remplace l’ancien CVS. Il en possède la plupart des fonctionnalités à l’exception des étiquettes et des branches.
Vous devrez installer les paquets subversion
,
libapache2-svn
et subversion-tools
pour mettre en place un serveur Subversion.
Actuellement, le paquet subversion
ne configure pas le
dépôt, on doit donc le faire manuellement. Un emplacement possible pour le
dépôt se trouve en « /srv/svn/projet
».
Créez un répertoire de la manière suivante :
# mkdir -p /srv/svn/projet
Créez la base de données du dépôt comme suit :
# svnadmin create /srv/svn/projet
Si vous n’avez accès au dépôt de Subversion que par un serveur Apache2, il vous suffira de ne rendre le dépôt accessible en écriture que par le serveur WWW de la manière suivante :
# chown -R www-data:www-data /srv/svn/projet
Ajouter (ou décommenter) ce qui suit dans
« /etc/apache2/mods-available/dav_svn.conf
»
afin de permettre l’accès au dépôt avec une authentification de
l’utilisateur.
<Location /projet> DAV svn SVNPath /srv/svn/projet AuthType Basic AuthName "Dépôt subversion" AuthUserFile /etc/subversion/passwd <LimitExcept GET PROPFIND OPTIONS REPORT> Require valid-user </LimitExcept> </Location>
Créer un fichier d’authentification des utilisateurs avec la commande suivante :
# htpasswd2 -c /etc/subversion/passwd nom_utilisateur
Redémarrez Apache2.
Votre nouveau dépôt Subversion est accessible à l’URL
« http://localhost/projet
» et
« http://example.com/projet
» depuis
svn(1)
(en supposant que l’URL du serveur web est
« http://example.com/
»).
Ce qui suit configure le dépôt Subversion pour un accès local par un groupe,
projet
, par exemple :
# chmod 2775 /srv/svn/projet # chown -R root:src /srv/svn/projet # chmod -R ug+rwX /srv/svn/projet
Votre nouveau dépôt Subversion est accessible aux utilisateurs locaux
appartenant au groupe projet
à l’URL
« file:///localhost/srv/svn/projet
» ou
« file:///srv/svn/projet
» depuis
svn(1)
. Vous devrez lancer des commandes comme svn
,
svnserve
, svnlook
et
svnadmin
avec « umask 002
»
afin de permettre l’accès au groupe.
Un dépôt Subversion accessible à un groupe se trouve pour SSH à l’URL
« example.com:/srv/svn/projet
», vous pouvez y
accéder avec
svn(1)
à l’URL « svn+ssh://example.com:/srv/svn/projet
".
Afin de compenser le manque de branches et d’étiquettes, de nombreux projets utilisent une arborescence de répertoires semblable à la suivante pour Subversion :
----- module1 | |-- branches | |-- tags | | |-- version-1.0 | | `-- version-2.0 | | | `-- trunk | |-- fichier1 | |-- fichier2 | `-- fichier3 | `-- module2
![]() |
Astuce |
---|---|
Vous devez utiliser la commande « |
Créez un nouvel emplacement d’arborescence locale des sources dans
« ~/chemin/vers/module1
» par la commande
suivante :
$ mkdir -p ~/chemin/vers/module1; cd ~/chemin/vers/module1
Mettez des fichiers dans la nouvelles arborescence locale de sources se
trouvant en « ~/chemin/vers/module1
».
Importez-le dans Subversion avec les paramètres suivants :
Module name : « module1
»
URL du site Subversion :
« file:///srv/svn/projet
»
Répertoire de Subversion :
« module1/trunk
»
Étiquette de Subversion :
« module1/tags/Version-initiale
»
$ cd ~/chemin/vers/module1 $ svn import file:///srv/svn/projet/module1/trunk -m "Lancement module1" $ svn cp file:///srv/svn/projet/module1/trunk file:///srv/svn/projet/module1/tags/Version-initiale
ou encore, comme suit :
$ svn import ~/chemin/vers/module1 file:///srv/svn/projet/module1/trunk -m "Lancement module1" $ svn cp file:///srv/svn/projet/module1/trunk file:///srv/svn/projet/module1/tags/Version-initiale
![]() |
Astuce |
---|---|
Vous pouvez remplacer des formats d’URL comme
« |
Voici un exemple typique de flux de travail utilisant Subversion avec son client natif.
![]() |
Astuce |
---|---|
Les commandes du client proposées par le paquet |
Vérifiez de la manière suivante tous les modules disponibles depuis le
projet pointé par l’URL
« file:///srv/svn/projet
» :
$ svn list file:///srv/svn/projet module1 module2 ...
Récupérez « module1/trunk
» dans un répertoire
« module1
» comme suit :
$ cd ~/chemin/vers $ svn co file:///srv/svn/projet/module1/trunk module1 $ cd module1
Effectuez les modifications de contenu au besoin.
Vérifiez les modifications par un équivalent de « diff -u
[repository] [local]
» de la manière suivante :
$ svn diff
Vous-vous apercevez que vous avez cassé sévèrement un fichier appelé
« fichier_à_restaurer
» mais que les autres
fichiers sont corrects.
Écrasez le fichier « fichier_a_annuler
» avec
une nouvelle copie propre depuis Subversion comme suit :
$ svn revert fichier_a_annuler
Enregistrez l’arbre local des sources mis à jour vers Subversion comme suit :
$ svn ci -m "Décrire les modifications"
Créez et ajoutez le fichier
« fichier_a_ajouter
» dans Subversion comme
suit :
$ vi fichier_a_ajouter $ svn add fichier_a_ajouter $ svn ci -m "fichier_a_ajouter ajouté"
Fusionnez la dernière version depuis Subversion comme suit :
$ svn up
Recherchez les lignes commençant par « C
filename
» qui indiquent des modifications en conflit.
Recherchez le code non modifié, par exemple
« nom_fichier.r6
»,
« nom_fichier.r9
» et
« nom_fichier.mien
».
Recherchez « <<<<<<<
» et
« >>>>>>>
» dans les
fichiers qui indiquent des conflits de modifications.
Au besoin, éditez les fichiers pour résoudre les conflits.
Ajoutez l’étiquette de version (« release tag« »)
« Version-1
» comme suit :
$ svn ci -m "dernier « commit » pour la Release-1" $ svn cp file:///srv/svn/projet/module1/trunk file:///srv/svn/projet/module1/tags/Release-1
Poursuivez l’édition.
Supprimez l’étiquette de version « Version-1
»
comme suit :
$ svn rm file:///srv/svn/projet/module1/tags/Release-1
Récupérez les modifications depuis Subversion comme suit :
$ svn ci -m "vraiment le dernier commit pour Release-1"
Ajoutez de nouveau la balise « Version-1
»
depuis la version mise à jour de HEAD de trunk de Subversion comme
suit :
$ svn cp file:///srv/svn/projet/module1/trunk file:///srv/svn/projet/module1/tags/Version-1
Créez une branche dont le chemin est
« module1/branches/Release-initial-bugfixes
»
depuis la version initiale pointée par le chemin
« module1/tags/Release-initial
» et
récupérez-le vers le répertoire
« ~/chemin/vers/ancien
» comme suit :
$ svn cp file:///srv/svn/projet/module1/tags/Version-initiale file:///srv/svn/projet/module1/branches/Version-initale-corrections-de-bogues $ cd ~/chemin/vers $ svn co file:///srv/svn/projet/module1/branches/Version-initiale-corrections-de-bogues ancien $ cd ancien
![]() |
Astuce |
---|---|
Utilisez « |
Travaillez sur cet arbre de sources local pointant vers la branche
« Version-initiale-corrections-de-bogues
» qui
est basée sur la version initiale.
Travaillez vous-même sur cette branche… jusqu’à ce que quelqu’un d’autre
rejoigne cette branche
« Version-initiale-corrections-de-bogues
».
Effectuez la synchronisation avec les fichiers de cette branche modifiés par d’autres comme suit :
$ svn up
Au besoin, éditez les fichiers pour résoudre les conflits.
Récupérez les modifications depuis Subversion comme suit :
$ svn ci -m "récupérés dans cette branche"
Mettez à jour l’arborescence local avec HEAD de trunk de la manière suivante :
$ svn switch file:///srv/svn/projet/module1/trunk
Mettez à jour l’arborescence locale (contenu = HEAD de trunk) en fusionnant
depuis la branche
« Version-initiale-corrections-de-bogues
» par
ce qui suit :
$ svn merge file:///srv/svn/projet/module1/branches/Version-initiale-corrections-de-bogues
Corrigez les conflits avec l’éditeur.
Récupérez les modifications depuis Subversion comme suit :
$ svn ci -m "Version-initiale-corrections-de-bogues fusionnée"
Réalisez une archive de la manière suivante :
$ cd .. $ mv ancien ancien-module1-corrections_bogues $ tar -cvzf ancien-module1-corrections_bogues.tar.gz ancien-module1-corrections_bogues $ rm -rf ancien-module1-corrections_bogues
![]() |
Astuce |
---|---|
Vous pouvez remplacer des formats d’URL comme
« |
![]() |
Astuce |
---|---|
Vous pouvez ne vérifier (« checkout ») qu’un sous-répertoire de
« |
Tableau 10.15. Options importantes des commandes de Subversion (à utiliser comme premier(s) paramètre(s) de svn(1))
option | signification |
---|---|
--dry-run
|
simulation, pas d’effet |
-v
|
affichage détaillé des messages d’activité de Subversion |