Table des matières
Le système X Window d’un système Debian est basé sur les sources de X.Org.
Il existe certains paquets (ou métapaquets) prévus pour faciliter l’installation.
Tableau 7.1. Liste des (méta)paquets clés pour X Window
(méta)paquet | popcon | taille | description |
---|---|---|---|
xorg
|
I:528 | 78 | bibliothèques X, un serveur X, un jeu de polices et un groupe de clients et d’utilitaires X de base (métapaquet) |
xserver-xorg
|
V:174, I:590 | 363 | suite complète de serveurs X avec leur configuration |
xbase-clients
|
I:215 | 62 | assortiment de clients X divers |
x11-common
|
V:435, I:855 | 466 | infrastructure de système de fichiers pour le système X Window |
xorg-docs
|
I:17 | 2068 | diverses documentations pour la suite logicielle X.Org |
menu
|
V:268, I:587 | 1757 | créer le menu Debian avec toutes les applications prenant en charge un menu |
gksu
|
V:146, I:493 | 207 | frontal Gtk+ à su(1) ou sudo(8) |
menu-xdg
|
I:251 | 76 | convertir la structure de menus de Debian vers la structure de menus xdg de freedesktop.org |
xdg-utils
|
V:272, I:587 | 300 | utilitaires pour intégrer l’environnement de bureau fourni par freedesktop.org |
gnome-desktop-environment
|
I:111 | 44 | environnement de bureau standard GNOME (métapaquet) |
kde-standard
|
I:72 | 35 | cœur de l’environnement de bureau KDE (métapaquet) |
xfce4
|
I:98 | 31 | environnement de bureau léger Xfce (métapaquet) |
lxde-core
|
I:40 | 3 | environnement de bureau léger LXDE (métapaquet) |
fluxbox
|
V:6, I:21 | 3823 | Fluxbox : paquet pour un gestionnaire X window hautement configurable et faible consommateur de ressources |
Pour les bases de X, veuillez vous référer à X(7), the LDP XWindow-User-HOWTO.
Un environnement de bureau est habituellement constitué de la combinaison d’un gestionnaire X Window, d’un gestionnaire de fichiers et d’une suite compatible de programmes utilitaires.
Vous pouvez configurer un environnement de
bureau complet tel que GNOME, KDE, Xfce ou LXDE depuis le menu des tâches
d’aptitude
.
![]() |
Astuce |
---|---|
Sous les environnements Debian |
Vous pouvez aussi mettre en place manuellement un environnement simple n’ayant qu’un gestionnaire X Window comme Fluxbox.
Consultez gestionnaires de fenêtres pour X pour un guide du gestionnaire de fenêtres X et de l’environnement de bureau.
Le système de menus Debian fournit
une interface aux programmes qu’ils soient en mode texte ou orientés X avec
update-menus(1)
du paquet menu
. Chaque paquet installe ses données de
menu dans le répertoire
« /usr/share/menu/
». Consultez
« /usr/share/menu/README
».
Chaque paquet conforme au système de menu xdg du système Freedesktop.org
installe ses données de menu fournies par
« *.desktop
» dans
« /usr/share/applications/
». Les
environnements de bureau modernes conformes au standard Freedesktop.org
utilisent ces données afin de créer leur menu à l’aide du paquet
xdg-utils
. Consultez
« /usr/share/doc/xdg-utils/README
».
Pour pouvoir accéder au menu traditionnel de Debian depuis un gestionnaire
d’environnement de bureau se conformant au Freedesktop.org menu, tel que GNOME ou
KDE, il faut installer le paquet menu-xdg
.
Le système X Window est activé sous la forme de la combinaison d’un programme serveur et d’un programme client. La signification des mots server et client comparés aux mots local et distant demande ici une attention particulière.
Tableau 7.2. Liste de terminologie client/serveur
type | description |
---|---|
serveur X | programme tournant sur une machine locale connectée aux périphériques d’affichage et de saisie de l’utilisateur. |
client X | programme tournant sur une machine distante qui traite des données et dialogue avec le serveur X. |
serveur d’applications | programme tournant sur une machine distante qui traite des données et dialogue avec les clients. |
client d’applications | programme tournant sur une machine locale connectée aux périphériques d’affichage et de saisie de l’utilisateur. |
Les serveurs X modernes ont l’extension de mémoire partagée du MIT (the MIT Shared Memory Extension) et communiquent avec leurs clients locaux en utilisant la mémoire partagée locale. De cette manière le canal de communication inter-processus de réseau transparent de la Xlib est contourné, ce qui permet de gagner en performance avec des images de grande taille.
Consultez xorg(1) pour des informations concernant le serveur X.
![]() |
Note |
---|---|
Le serveur X (post- |
Ce qui suit (re)configurera un serveur X en créant un nouveau fichier
« /etc/X11/xorg.conf
» utilisant
dexconf(1) :
# dpkg-reconfigure --priority=low x11-common # dpkg-reconfigure --priority=low xserver-xorg
Si vous avez édité vous-même ce fichier
« /etc/X11/xorg.conf
» mais que vous souhaitez
qu’il soit de nouveau mis à jour automatiquement, lancez la commande
suivante :
# sudo dpkg-reconfigure -phigh xserver-xorg
Veuillez vérifier soigneusement que votre configuration X est conforme aux spécifications de votre moniteur. Pour les moniteurs à tube de grande taille, c’est une bonne idée de définir un taux de rafraîchissement aussi élevé que votre moniteur peut le supporter (85 Hz est excellent, 75 Hz est bon) afin de réduire le scintillement. Pour les moniteurs à cristaux liquides, le taux de rafraîchissement plus faible (60 Hz) convient habituellement bien en raison de son temps de réponse qui est plus lent.
![]() |
Note |
---|---|
Attention à ne pas utiliser un taux de rafraîchissement trop élevé qui peut entraîner une défaillance matérielle fatale à votre moniteur. |
Il y a plusieurs manières de faire accepter au « serveur X » (côté affichage) les connexions en provenance d’un « client X » (côté application).
Tableau 7.3. Liste des méthodes de connexion au serveur X
paquet | popcon | taille | utilisateur | chiffrement | méthode | pertinence de l’utilisation |
---|---|---|---|---|---|---|
xbase-clients
|
I:215 | 62 | non vérifié | non | Commande xhost
|
obsolète |
xbase-clients
|
I:215 | 62 | vérifié | non | Commande xauth
|
Connexion locale par un tube |
openssh-client
|
V:550, I:995 | 2357 | vérifié | oui | Commande ssh -X
|
Connexion à distante par le réseau |
gdm3
|
V:255, I:389 | 5773 | vérifié | non (XDMCP) | Gestionnaire d’affichage de GNOME | Connexion locale par un tube |
kdm
|
V:71, I:97 | 4302 | vérifié | non (XDMCP) | Gestionnaire d’affichage de KDE | Connexion locale par un tube |
xdm
|
V:5, I:14 | 725 | vérifié | non (XDMCP) | Gestionnaire d’affichage de X | Connexion locale par un tube |
wdm
|
V:256, I:882 | 2076 | vérifié | non (XDMCP) | Gestionnaire d’affichage WindowMaker | Connexion locale par un tube |
ldm
|
V:0, I:1 | 592 | vérifié | oui | Gestionnaire d’affichage LTSP | connexion réseau distante par SSH (client léger) |
![]() |
Avertissement |
---|---|
Ne pas utiliser, pour la connexion X, de connexion TCP/IP distante sur un réseau
non sécurisé à moins que vous n’ayez une
très bonne raison de le faire telle que l’utilisation du chiffrement. Une
socket de connexion TCP/IP sans chiffrement est susceptible d’une attaque d’espionnage, elle est désactivée par
défaut sur le système Debian. Utilisez « |
![]() |
Avertissement |
---|---|
Ne pas utiliser non plus de connexion XDMCP sur un réseau non sécurisé. Il envoie des données UDP/IP sans chiffrement et susceptible d’une attaque d’espionnage. |
![]() |
Astuce |
---|---|
LTSP signifie Projet de serveur de terminal Linux (« Linux Terminal Server Project »). |
Le système X Window est habituellement démarré en tant que session X qui est la combinaison d’un serveur X et de la connexion de clients X. Pour le système de bureau normal, les deux tournent sur la station de travail.
La session X peut être démarrée par :
la commande startx
lancée depuis la ligne de
commande ;
un des programmes démons gestionnaire de
l’affichage X *dm
démarré à la fin du script de
démarrage du répertoire « /etc/rc?.d/
»
(« ?
» correspond au niveau de fonctionnement).
![]() |
Astuce |
---|---|
Le script de démarrage des démons de gestion d’affichage examine d’abord le
contenu du fichier
« |
![]() |
Astuce |
---|---|
Consultez Section 8.3.5, « Paramètre linguistique spécifique sous X Window » pour les variables d’environnement initiales du gestionnaire d’affichage X. |
Essentiellement, tous ces programmes exécutent le script
« /etc/X11/Xsession
". Ensuite, le script
« /etc/X11/Xsession
» effectue une action de
type
run-parts(8)
pour exécuter les scripts se trouvant dans le répertoire
« /etc/X11/Xsession.d/
». Le premier programme
trouvé, dans l’ordre suivant, est exécuté à l’aide de la commande
« exec
» intégrée :
le script indiqué comme paramètre de
« /etc/X11/Xsession
» par le gestionnaire
d’affichage X, s’il est défini ;
le script « ~/.xsession
» ou
« ~/.Xsession
», s’il est défini ;
la commande « /usr/bin/x-session-manager
», si
elle est définie ;
la commande « /usr/bin/x-window-manager
», si
elle est définie ;
la commande « /usr/bin/x-terminal-emulator
»,
si elle est définie.
Ce processus est affecté par le contenu de
« /etc/X11/Xsession.options
». Les programmes
exacts vers lesquels pointent les commandes
« /usr/bin/x-*
» sont déterminés par le système
d’alternatives de Debian et sont modifiés par
« update-alternatives --config
x-session-manager
», etc.
gdm3(1)
vous permet de sélectionner le type de session (ou d’environnement de
bureau : Section 7.2, « Configurer l’environnement de bureau »), la langue
(ou « locale » : Section 8.3, « Les paramètres linguistiques (« locale ») ») de la session
X depuis son menu. Il conserve les valeurs par défaut dans
« ~/.dmrc
» sous la forme suivante :
[Desktop] Session=default Language=fr_FR.UTF-8
Sur un système où « /etc/X11/Xsession.options
»
contient une ligne « allow-user-xsession
sans
caractère « #
» la précédant, tout utilisateur
qui définit « ~/.xsession
» ou
« ~/.Xsession
» peut personnaliser l’action de
« /etc/X11/Xsession
» en passant outre le code
du système. La dernière commande dans le fichier
« ~/.xsession
» devrait toujours être de la
forme « exec
un_gestionnaire_de_fenêtre_ou_de_session
» afin de démarrer
vos gestionnaires favoris de fenêtres et de session X.
Voici de nouvelles méthodes de configuration de la session X sans complètement outrepasser le code système comme ci-dessus :
le gestionnaire d’affichage gdm3
peut sélectionner une
session particulière et la définir comme paramètre de
« /etc/X11/Xsession
» ;
le fichier « ~/.xsessionrc
» est exécuté dans
le cadre du processus de démarrage (indépendant du bureau) ;
le fichier « ~/.gnomerc
» est exécuté dans le
cadre du processus de démarrage (bureau GNOME uniquement) ;
le logiciel de gestion de session basé sur une interface graphique peut
utiliser le fichier « ~/.gnome2/session
», etc.
L’utilisation de « ssh -X
» active une
connexion sécurisée entre le serveur X local et une application sur un
serveur distant.
Si vous désirez éviter l’option « -X
» de la
ligne de commandes, définissez à « yes
» les
entrées « X11Forwarding
» de
« /etc/ssh/sshd_config
» sur la machine
distante,
Démarrez le serveur X sur la station locale.
Ouvrez un xterm
sur la machine locale.
Lancez ssh(1) pour établir une connexion avec un site distant comme suit :
utilisateur_local @ localhost $ ssh -q -X -l nom_utilisateur@machine_distante.domaine Password:
Lancez comme suit une application X, par exemple
« gimp
» sur le site distant :
nom_utilisateur @ machine_distante $ gimp &
Cette méthode permet l’affichage du client X distant comme s’il était connecté par une socket UNIX locale.
La sécurisation du terminal X par Internet, qui affiche localement un
environnement de bureau qui tourne entièrement de manière distante, peut
être facilement réalisée en utilisant des paquets spécialisés tels que
ldm
. Votre machine locale devient un client léger
sécurisé du serveur d’applications connecté par SSH.
Fontconfig 2.0 a été créé en 2002 pour
fournir une bibliothèque indépendante de la distribution destinée à
configurer et personnaliser l’accès aux polices. Debian, pour les versions
ultérieures à squeeze
, utilise Fontconfig 2.0 pour la configuration de ses
polices.
La prise en compte des polices dans le système X Window peut être résumée comme suit :
Ancien système de gestion des polices côté serveur X
Le système de polices de base d’origine de X11 fournit une rétrocompatibilité avec les anciennes versions des applications X clientes.
Les polices de base d’origine de X11 sont installées sur le serveur X.
Système de prise en charge moderne des polices côté client X
Les systèmes X modernes prennent en charge toutes les polices dont la liste figure ci-dessous (Section 7.6.1, « Polices de base », Section 7.6.2, « Polices supplémentaires » et Section 7.6.3, « Polices CJK ») avec des fonctionnalités avancées telles que l’anti-crénelage.
Xft 2.0 connecte les applications X modernes telles que celles de GNOME, KDE et LibreOffice avec la bibliothèque FreeType 2.0
FreeType 2.0 fournit une bibliothèque de tramage des polices.
Fontconfig fournit une résolution de la spécification des polices pour Xft 2.0. Consultez fonts.conf(5) pour sa configuration.
Toutes les applications X modernes qui utilisent Xft 2.0 peuvent dialoguer avec un serveur X moderne en utilisant l’extension de rendu X (« X Rendering Extension »).
L’extension de rendu X déplace l’accès aux polices et la génération des images de glyphes du serveur vers le client X.
Tableau 7.4. Table de paquets prenant en charge les systèmes de polices de X Window
paquet | popcon | taille | description |
---|---|---|---|
xfonts-utils
|
V:74, I:731 | 430 | Programmes utilitaires des polices du système X Window |
libxft2
|
V:136, I:805 | 137 | Xft, bibliothèque permettant de connecter des applications X avec la bibliothèque de tramage des polices FreeType |
libfreetype6
|
V:581, I:979 | 835 | Bibliothèque de tramage des polices FreeType 2.0 |
fontconfig
|
V:365, I:793 | 546 | Fontconfig, bibliothèque générique de configuration des polices — binaires de gestion |
fontconfig-config
|
V:405, I:868 | 422 | Fontconfig, bibliothèque générique de configuration des polices — données de configuration |
Vous pouvez vérifier les informations de configuration des polices comme suit :
« xset q
» pour le chemin des police X11 de
base
« fc-match
» pour la police par défaut de
fontconfig
« fc-list
» pour les polices disponibles de
fontconfig
![]() |
Astuce |
---|---|
« Unicode et le Pingouin » (« The Penguin and Unicode ») est un bon aperçu du système X Window moderne. D’autres documentations se trouvant à http://unifont.org/ devraient fournir de bonnes informations sur les polices Unicode, les logiciels fonctionnant avec Unicode, l’internationalisation et les problèmes d’utilisation d’Unicode sur les systèmes d’exploitationfree/libre/open source (FLOSS). |
Il y a deux types principaux de polices de caractères pour ordinateurs.
Polices par champs de bits (« bitmap ») (bonnes pour le tramage en faible résolution)
Polices par traits/contours (bonnes pour le tramage en haute résolution)
Alors que le redimensionnement des polices bitmap donne des images hachées, le redimensionnement des polices par traits et contours donne des images lisses.
Les polices bitmap sur le système Debian sont habituellement fournie sous
forme de fichiers de police X11 pcf
bitmap compressés ayant l’extension de nom de fichier
« .pcf.gz
».
Les polices de type contour sur les système Debian sont fournies de la manière suivante :
Fichiers de polices PostScript Type 1 avec
une extension de nom de fichier « .pfb
»
(fichier binaire de police) et « .afm
»
(fichier de métrique de la police).
Fichiers de polices TrueType (ou OpenType) ayant habituellement l’extension
« .ttf
».
![]() |
Astuce |
---|---|
OpenType est prévu pour se substituer à la fois à TrueType et PostScript Type 1. |
Tableau 7.5. Table de correspondance des polices PostScript Type 1
paquet de police | popcon | taille | police sans-sérif | police sérif | police monospace | source de la police |
---|---|---|---|---|---|---|
PostScript | N/A | N/A | Helvetica | Times | Courier | Adobe |
gsfonts | V:215, I:723 | 4632 | Nimbus Sans L | Nimbus Roman No9 L | Nimbus Mono L | URW (taille compatible avec Adobe) |
gsfonts-x11 | I:205 | 68 | Nimbus Sans L | Nimbus Roman No9 L | Nimbus Mono L | gestion des polices X avec polices PostScript Type 1. |
t1-cyrillic | I:28 | 4834 | Helvetian libre | Times libre | Courier libre | URW étendu (taille compatible avec Adobe) |
lmodern | V:16, I:162 | 32873 | LMSans* | LMRoman* | LMTypewriter* | PostScript redimensionnable et polices OpenType basées sur « Computer Modern » (venant de TeX) |
Tableau 7.6. Table de correspondance des polices TrueType
paquet de police | popcon | taille | police sans-sérif | police sérif | police monospace | source de la police |
---|---|---|---|---|---|---|
ttf-mscorefonts-installer | V:2, I:101 | 124 | Arial | Times New Roman | Courier New | Microsoft (taille compatible avec Adobe) (cela installe des données non libres) |
fonts-liberation | I:466 | 2122 | Liberation Sans | Liberation Serif | Liberation Mono | Projet de polices Liberation (taille compatible avec Microsoft) |
fonts-freefont-ttf | V:167, I:321 | 10720 | FreeSans | FreeSerif | FreeMono | GNU freefont (taille compatible avec Microsoft) |
fonts-dejavu | I:91 | 54 | DejaVu Sans | DejaVu Serif | DejaVu Sans Mono | DejaVu, Bitstream Vera avec couverture Unicode |
fonts-dejavu-core | V:57, I:101 | 2882 | DejaVu Sans | DejaVu Serif | DejaVu Sans Mono | DejaVu, Bitstream Vera avec couverture Unicode (sans, sans-bold, serif, serif-bold, mono, mono-bold) |
fonts-dejavu-extra | I:93 | 6430 | N/A | N/A | N/A | DejaVu, Bitstream Vera avec couverture Unicode (oblique, italic, bold-oblique, bold-italic, condensed) |
ttf-unifont | I:29 | 13155 | N/A | N/A | unifont | GNU Unifont, avec tous les codes de caractères imprimables d’« Unicode 5.1 Basic Multilingual Plane (BMP) » (Plan de base multilingue Unicode 5.1) |
![]() |
Astuce |
---|---|
Les polices DejaVu sont basées sur un sur-ensemble des polices Bitstream Vera |
aptitude(8) peut vous aider à trouver facilement de nouvelles polices de caractères.
La courte liste de paquets sous « Tâches » → « Localisation »
La liste des paquets de données de polices filtrée par l’expression
rationnelle sur debtag :
« ~Gmade-of::data:font
»
La liste des paquets de polices BDF (bitmap) filtrée par l’expression
rationnelle sur le nom de paquet :
« ~nxfonts-
»
La liste des paquets de polices TrueType (outline) filtrée par l’expression
rationnelle sur le nom de paquet :
« ~nttf-|~nfonts-
»
Comme les polices libres sont quelque peu limitées, l’installation ou le partage de certaines polices TrueType commerciales est possible pour les utilisateur de Debian. De manière à faciliter ce processus pour l’utilisateur, certains paquets pratiques ont été créés.
mathematica-fonts
fonts-mscorefonts-installer
Vous obtiendrez une vraiment bonne sélection de polices TrueType en acceptant de contaminer votre système Libre avec des polices non libres.
Voici quelques points ciblés sur les polices de caractères CJK.
Tableau 7.7. Table de mots-clés utilisés dans les noms de polices CJK afin d’indiquer les types de polices
type de police | nom de police Japonaise | nom de police chinoise | nom de police coréenne |
---|---|---|---|
sans-sérif | gothic, ゴチック | hei, gothic | dodum, gulim, gothic |
serif | mincho, 明朝 | song, ming | batang |
Un nom de police tel que « VL PGothic » avec « P » est une police proportionnelle correspondant à la police de largeur fixe « VL Gothic ».
Par exemple, la table de code Shift_JIS comporte 7070 caractères. Ils peuvent être regroupés de la manière suivante :
caractères sur un seul octet JIS X 0201 (191 caractères encore appelés caractères de demi-largeur)
caractères sur deux octets JIS X 0208 (6879 caractères encore appelés caractères de pleine-largeur)
Les caractères sur deux octets occupent une largeur double sur les consoles
qui utilisent des polices CJK de largeur fixe. Afin de s’accommoder d’une
telle situation, le fichier Hanzi
Bitmap Font (HBF) File ayant l’extension de nom de fichier
« .hbf
» peut être mis en œuvre pour les
polices comportant des caractères sur un ou sur deux octets.
Afin d’économiser la place prise par les fichiers de polices TrueType, on peut utiliser un fichier de collection
de polices TrueType ayant l’extension du nom
de fichier « .ttc
».
Afin de couvrir un espace de code de caractères compliqué, la police CID à
clé PostScript Type 1 est utilisée avec
des fichiers CMap qui commencent par « %!PS-Adobe-3.0
Resource-CMap
». C’est rarement utilisé pour l’affichage X
normal mais est utilisé pour le rendu PDF, etc. (consultez Section 7.7.2, « Applications utilitaires pour X »).
![]() |
Astuce |
---|---|
Des glyphes multiples sont attendus de
certains points du code Unicode en raison de
l’unification Han. Parmi les plus
ennuyeux se trouvent « U+3001 IDEOGRAPHIC COMMA » et « U+3002
IDEOGRAPHIC FULL STOP » dont la position des caractères diffère selon
les pays CJK. La priorité de configuration des polices japono-centrées sur
les chinoises en utilisant « |
Voici une liste des application de bureautique de base (LO signifie LibreOffice) :
Tableau 7.8. Liste d’applications de bureautique de base pour X
paquet | popcon | taille du paquet | type | description |
---|---|---|---|---|
libreoffice-writer
|
V:294, I:416 | 26515 | LO | traitement de texte |
libreoffice-calc
|
V:290, I:412 | 20085 | LO | feuille de calcul |
libreoffice-impress
|
V:287, I:408 | 3565 | LO | présentation |
libreoffice-base
|
V:283, I:403 | 7983 | LO | gestion de base de données |
libreoffice-draw
|
V:287, I:409 | 9962 | LO | éditeur de graphiques vectoriels (draw) |
libreoffice-math
|
V:290, I:413 | 1407 | LO | éditeur d’équations et de formules mathématiques |
abiword
|
V:30, I:57 | 5768 | GNOME | traitement de texte |
gnumeric
|
V:35, I:62 | 7053 | GNOME | feuille de calcul |
gimp
|
V:119, I:526 | 15404 | GTK | éditeur de graphiques en champs de bits (« bitmap ») (paint) |
inkscape
|
V:156, I:418 | 79285 | GNOME | éditeur de graphiques vectoriels (draw) |
dia-gnome
|
V:11, I:19 | 617 | GNOME | éditeur d’organigrammes et de diagrammes |
planner
|
V:3, I:14 | 1247 | GNOME | gestion de projets |
calligrawords
|
V:2, I:11 | 5852 | KDE | traitement de texte |
calligrasheets
|
V:2, I:11 | 13533 | KDE | feuille de calcul |
calligrastage
|
V:1, I:10 | 4366 | KDE | présentation |
calligraplan
|
V:1, I:11 | 7578 | KDE | gestion de projets |
calligraflow
|
V:1, I:11 | 480 | KDE | éditeur d’organigrammes et de diagrammes |
kexi
|
V:2, I:13 | 9127 | KDE | gestion de base de données |
karbon
|
V:3, I:13 | 2650 | KDE | éditeur de graphiques vectoriels (draw) |
krita
|
V:3, I:15 | 19607 | KDE | éditeur de graphiques en champs de bits (« bitmap ») (paint) |
Voici une liste d’applications de base qui ont attiré mon attention :
Tableau 7.9. Liste d’applications utilitaires de base pour X
paquet | popcon | taille du paquet | type | description |
---|---|---|---|---|
evince
|
V:279, I:453 | 1161 | GNOME | afficheur de documents (pdf) |
okular
|
V:68, I:108 | 3348 | KDE | afficheur de documents (pdf) |
calibre
|
V:7, I:32 | 36367 | KDE | Convertisseur de livre numérique et gestion de bibliothèque. |
fbreader
|
V:4, I:20 | 2968 | GTK | lectrice de e-book |
evolution
|
V:74, I:401 | 453 | GNOME | Gestion d’informations personnelles (logiciel de travail collaboratif et courriel) |
kontact
|
V:6, I:46 | 1554 | KDE | Gestion d’informations personnelles (logiciel de travail collaboratif et courriel) |
scribus
|
V:19, I:33 | 56876 | KDE | éditeur de mise en page de bureau |
glabels
|
V:1, I:5 | 1273 | GNOME | éditeur d’étiquettes |
gnucash
|
V:5, I:18 | 6045 | GNOME | gestion financière personnelle |
homebank
|
V:0, I:3 | 782 | GTK | gestion financière personnelle |
kmymoney
|
V:1, I:4 | 9093 | KDE | gestion financière personnelle |
shotwell
|
V:42, I:350 | 5660 | GTK | gestionnaire de photos numériques |
xsane
|
V:31, I:230 | 763 | GTK | interface pour dispositifs de numérisation (scanner) |
![]() |
Attention |
---|---|
Le paquet |
![]() |
Note |
---|---|
L’installation de logiciels tels que |
xmodmap(1)
est un utilitaire permettant de modifier les cartographies de clavier et
l’affectation des boutons de la souris sous le système X Window. Afin
d’obtenir le code de touche
(« keycode »), lancez
xev(1)
sous X et pressez les touches. Afin d’obtenir la signification de symbole de touche (« keysym »), regardez
la définition de la MACRO dans le fichier
« /usr/include/X11/keysymdef.h
» (paquet
x11proto-core-dev
). Toutes les
instructions« #define
» de ce fichier ont des
noms préfixés par « XK_
» suivi des noms de
symbole de touche (« keysym »).
La plupart des programmes clients X traditionnels, tels que xterm(1), peuvent être démarrés avec un ensemble d’options en ligne de commande afin de préciser leur géométrie, les polices et l’affichage.
Ils utilisent aussi la base de données de ressources X afin de configurer
leur aspect. Les valeurs par défaut des ressources X pour l’ensemble du
système se trouvent dans
« /etc/X11/Xresources/*
» et les valeurs par
défaut de leurs applications dans
« /etc/X11/app-defaults/*
». Utilisez ces
paramètres comme point de départ.
Le fichier « ~/.Xresources
» est utilisé pour
enregistrer les spécifications de ressources de l’utilisateur. Ce fichier
est automatiquement fusionné avec les ressources X par défaut lors de la
connexion. Pour effectuer des modifications à ces définitions et les rendre
immédiatement effectives, fusionnez-les dans la base de données à l’aide de
la commande suivante :
$ xrdb -merge ~/.Xresources
Consultez x(7) et xrdb(1).
Vous pourrez tout apprendre ce qui concerne xterm(1) sur http://dickey.his.com/xterm/xterm.faq.html.
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Avertissement |
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Ne lancez jamais le gestionnaire de session ou d’affichage X avec le compte
de l’administrateur en entrant |
Une manière simple de faire tourner un client X particulier, par exemple
« toto
» en tant que superutilisateur est
d’utiliser
sudo(8) etc.
de la manière suivante :
$ sudo toto &
$ sudo -s # toto &
$ gksu toto &
$ ssh -X root@localhost # toto &
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Attention |
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N’utiliser ssh(1) que dans ce but est un gaspillage de ressources. |
De manière à ce que le client X puisse se connecter au serveur X, veuillez noter ce qui suit :
Les valeurs des variables d’environnement
« $XAUTHORITY
» et
« $DISPLAY
» de l’ancien utilisateur doivent
être copiées dans celles du nouvel utilisateur.
Le nouvel utilisateur doit avoir la permission de lecture du fichier vers
lequel pointe la valeur de la variable d’environnement
« :$XAUTHORITY
».
Le paquet gksu
(popcon : V:146, I:493) est un paquet
spécialisé de l’interface graphique GTK+ permettant d’obtenir les privilèges
de l’administrateur. Il peut être configuré pour utiliser
su(1)
ou
sudo(8)
en tant que programme de support selon la valeur de la clé
« /apps/gksu/sudo-mode
» de gconf. Vous pouvez
éditer la clé de gconf en utilisant
gconf-editor(1)
(menu : « Applications » → « Outils système » →
« Éditeur de configuration »).